Huit ans que l’on attend avec impatience ou crainte ce nouvel album, qui ne sera pas forcément à la hauteur de notre attente. Mais DIMMU BORGIR est DIMMU BORGIR, le groupe a pris une nouvelle direction il y a déjà huit ans avec son opus précédent Abrahadra donc au final pas de grande surprise non plus de ce côté-là.
The Unveiling a tellement d’effets que ça en efface le reste et c’est bien dommage. L’ambiance en est rendue moins présente avec tout ces chœurs et claviers à outrance, ceci dit elle reste une bonne piste mais c’est clair que le groupe n’a plus rien a voir avec ses débuts.
Council of Wolves and Snakes essaie de retranscrire une ambiance de rituel, mais les claviers prennent toujours trop de place masquant un peu cette ambiance funèbre, malgré les efforts du groupe. Le rythme est là et il est rapide, nous rappelant les souvenirs d’un Dimmu Borgir sur le modèle de The Gateway.
I Am Sovereign débute sur une batterie d’aspect martial, mais très vite elle devient beaucoup plus mélodique. Cela va même rendre quelques chose d’assez épique il est très facile de se projeter un film d’action avec cette musique. Bien que le rendu soit assez mis en scène la piste reste de qualité autant sur le chant que les instruments. L’ensemble reste cohérent dans l’esprit de cet album.
Dimmu Borgir a changé de direction que ca plaise ou non, ils le font avec toujours autant d’investissement. Il y a huit an déjà Abrahadabra avait déjà permis de constater ce changement : Ils font du métal de cinéma maintenant, et je dois dire que cela ne me dérange pas tellement c’est bien fait. Cet album est bon mais ne laissera pas un souvenir impérissable.
Eonian
Dimmu Borgir
Nuclear Blast
2018