LES METIERS DE LA MUSIQUE : entretien avec François Lampin, photographe

Croisé sur de grands fests cet été, François Lampin est un “beardman” impressionnant à plus d’un titre : une barbe impressionnante, une vision à toute épreuve et une sympathie et une bonne humeur toujours présentes. Découvrez ce qui se cache derrière ce grand bonhomme barbu !

eMaginarock : Bonjour, et merci de prendre quelques minutes pour répondre à ces questions. Pourrais-tu tout d’abord te présenter, et nous expliquer comment tu en es venu à la photo, et plus particulièrement la photo de concert ?

François : François, Alias Frans, 41 ans.
Bêtement ,un matin je me suis dit pourquoi pas faire du live. C’était en 2012 et j’ai demandé ma première accred pour le JP Fest ! (Merci Kassandre ;-) )

eMaginarock : Comment travailles-tu, quel matériel utilises-tu ?

François : J’utilise deux boitiers 5D MKIII monté l’un avec un 70-200mm et l’autre avec un 16-35 mm.

eMaginarock : Comment travailles-tu en post-prod ? Quel logiciel utilises-tu ?

François : Lightroom, comme beaucoup je pense.

eMaginarock : Comment considères-tu ton boulot de photographe live ? Quelle est la vision qu’en ont les gens ?

François : De plus en plus compliqué, dans le sens ou c’est presque le parcourt du combattant pour obtenir le petit autocollant qui te donne accès au pit photo !
Je ne parlerais même pas des contrats.
La vision des gens sur cette passion est complètement faussée, non ce n’est pas si simple que ça !

eMaginarock : Quelle est la plus grosse claque que tu te sois pris sur un live (en tant que photographe) ?

François : Tout récemment, Prophets Of Rage au Hellfest et ma première fois devant Behemoth au Sonisphere 2012.

eMaginarock : Et a contrario quel est ton pire souvenir (en que photographe) ?

François : Je garde en mémoire que les bons souvenirs ;-)

eMaginarock : Le média pour lequel tu travailles te laisse-t-il toute latitude sur tes photos et tes choix de concert ?

François : Oui, absolument. Je suis complètement autonome sur ce sujet.

eMaginarock : Comment fais-tu pour mener tes activités professionnelles et la photographie de front ? Car c’est tout de même un gros travail !

François : C’est de plus en plus compliqué, a quand les journées de 48H ?

eMaginarock : Fais-tu d’autres types de photographie que du live ?

François : Non du tout, par manque de temps.

eMaginarock : Comment vois-tu le milieu musical actuel depuis les pits ? Est-ce difficile pour les groupes de se faire une place ? N’y a-t-il pas trop de groupes et pas assez de scène ou de public ?

François : A mon avis c’est pas facile pour eux (les groupes émergeants). Quand je vois le nombre de projets participatif sur la toile !
Et quand j’entends des trucs du genre je dois casser mon PEL pour faire quelques dates en première partie de tel groupe sur 4 ou 5 dates, ça en dit long sur le sujet.

eMaginarock : Merci d’avoir pris le temps de répondre à ces questions et à bientôt au détour d’un pit photo !

François : Oui, oui a très vite. Au Motocultor peut être ?

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