Entretien avec Ulrich et Jenny du groupe Volker

Volker-ITW-hellfest
A gauche Loïc et à droite Jenny

eMaginarock : Bonjour, et merci de prendre quelques minutes pour répondre à mes questions. Pourriez-vous tout d’abord vous présenter et nus expliquer ce qu’est Volker ?

Ulrich : Moi c’est Ulrich, guitariste.

Jenny : Et moi c’est Jenny, chanteuse.

U. : Alors Volker, si tu me demandes la signification, il n’y en a pas particulièrement.

J. : On voulait quelque qui ne sonne pas forcément anglais, donc on est partis sur un nom plus germanique. Tout est lié à la sonorité.

M. : Et quel style musical ? Parce que justement cela nous a semblé un peu éclaté.

U. : Le style musical ne vient pas d’une ligne directrice et l’idée était de faire quelque chose d’un peu rock avec nos influences métal, un peu glauque pour ne pas faire du BB Brune. Un truc dark et c’était notre ligne directrice de base et le style s’est défini avec nos influences. Les textes Horror-show, avec des sonorités black, on retrouve plein de choses du fait de nos influences. C’est surtout Jenny, comme elle apporte toutes les parties de chant, qui donne vraiment son influence un peu horror-gothique à l’ensemble, des nuances aux morceaux.

J. : Mon but est de donner une autre dimension au morceau, en le sortant de ce à quoi l’on s’attend avec simplement la musique.

Volker

M. : C’est toi Jenny qui choisit quelle sera la nuance apportée par le chant ou est-ce qu’il y a consensus au sein du groupe avant l’écriture ?

J. : Loïc peut faire son ambiance Doom, par exemple sur Pavor Nocturnus, et moi je vais apporter un chant plus Blues et cela va créer un mélange intéressant. On essaie de suivre nos instincts.

U. : On fonctionne de la manière suivante : je compose la musique avant, et une fois qu’elle est prête Jenny se met au travail.

J. : On essaie pas de faire un morceau que Doom ou que rock mais d’apporter plein de choses.

U. : On a pas trop le choix non plus de fonctionner en binôme créatif car moi je suis Paris et le reste du groupe est sur Bordeaux. On fonctionne de cette manière-là car ça permet d’avancer vite et évite de se disperser. Par contre chacun a son mot à dire et ajoute ses nuances. Je fais la base en fait et ensuite elle évolue.

M. : Et du coup vous êtes présents au Hellfest.

J. : Oui on a la possibilité d’y être et de faire des interviews et de la promo, même si l’on ne joue pas. C’est une très belle opportunité. Tout ça se fait grâce à Roger de Replica.

M. : Quand tu composes, Ulrich, comment cela se passe-t-il ?

U. : Honnêtement je passe une multitude de soirées dessus. J’ai besoin de temps même si parfois ça vient tout seul, mais parfois je suis resté bloqué un ou deux mois sur un morceau. Je suis assez perfectionniste.

J. : Des fois on a des versions 0.9 ! (rires)

U. : Je bosse jusqu’à être satisfait mais si ça se trouve la version 3 serait la meilleure. Parfois deux versions n’ont rien à voir au final.

M. : Est-ce que tu as une source d’inspiration ?

U. : Oui et non, je me force à pas trop écouter de trucs afin de ne pas être influencé. Mais de toute façon tout a déjà été fait donc…

M. : Et est-ce qu’il y a des sujets particuliers qui vous touchent et que vous souhaitez communiquer dans votre musique ?

J. : Au départ on s’est basé sur un thème occulte, avec du zombie, du vaudou, de la sorcellerie, tout ce qui est imaginaire occulte, de l’horror-show. En tout cas cela m’a inspiré au niveau du chant. Après les thèmes s’imposent selon le morceau

U. : Moi en fait je n’ai pas de texte avant donc cette question est finalement plus difficile donc je suis la thématique que voudrait Jenny. Évidemment je vais pas lui sortir du reggae. (rires) Tout ce que je veux, c’est que cela reste sombre.

M. : C’est quoi les prochaines étapes pour Volker ?

U. : On enregistre l’album cet été, pour une sortie probable en janvier. Ça devait être en fin d’année mais on a décalé pour prendre notre temps. On tourne un clip en septembre qui sortira avec l’album. Et en décembre on a des dates de concert d’annoncées en France en première partie de Moonspell, ce qui n’est pas n’importe quoi et on en est très très contents et fiers d’avoir cette opportunité.

Tournee Volker

M. : Et du coup le Hellfest l’an prochain ?

J. : Ce serait une superbe opportunité donc croisons les doigts !

M. : Merci d’avoir répondu à ces questions et j’ai hâte de voir ce que l’album va donner. Bon Hellfest à tous les deux !

Entretien réalisé par Thomas Riquet et Jonathan Le Bris au Hellfest

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