Entretien avec Lala Frischknecht, batteuse des Burning Witches

Le combo suisse sort dans les jours qui viennent un nouvel album, intitulé Hexenhammer, puissant et heavy comme on aime, et je ne pouvais donc pas ne pas poser quelques questions à Lala, batteuse du groupe afin d’en savoir plus sur elles et sur leur manière de faire de la musique !

Bonjour, et merci de prendre quelques minutes pour répondre à mes questions. Pourrais-tu tout d’abord te présenter et nous expliquer ce que tu fais dans Burning Witches ?

Bonjour, je suis Lala Frischknecht et je suis la batteuse de Burning Witches. Merci à tous de lire cette interview et à toi de la traduire…

Comment es-tu devenue musicienne, et plus particulièrement dans le metal ?

Toutes les filles du groupe ont grandit dans des familles qui adorent la musique. Je pense que cela nous a formaté à aimer et à jouer de la musique au final, nous amenant à devenir musiciennes. J’ai commencé par écouter du punk et du hardcore, puis j’ai découvert la batterie en même temps que le metal « classique ».

Hexenhammer est le dernier album du groupe. Comment l’avez-vous préparé ? Qui écrit la musique et qui écrit les paroles ? Et pourquoi ce nom de Hexenhammer ?

Hexenhammer est notre second album et le premier à sortir chez Nuclear Blast. Nous avons donc dessus une bien meilleure production, chansons et arrangements et a été enregistré dans le même studio que le précédent, à Little Creek Studio en Suisse.

Le concept de l’album vient du Malleus Maleficarum, ou Hexenhammer en allemand. C’est une sorte de bible du chasseur de sorcières qui traite de chasse, de persécution, de torture et d’exécution. Ayant un nom comme Burning Witches, nous avons pensé que le Hexenhammer serait le concept parfait pour notre nouvel album car il traite de jours sombres de notre histoire qui ont du sens pour nous.

D’un point de vue pratique Romana et Seraina sont les deux qui se chargent de la composition. Une fois une chanson terminée nous posons les parties de batterie et continuons à expérimenter jusqu’à ce que cela devienne une excellente chanson.

Où trouvez-vous l’inspiration pour écrire justement ?

Seraina est également celle qui écrit les paroles et les chansons de ce nouvel album parlent d’humanité, de guerre, de destruction et d’autres petits trucs de sorcières…

Il y a aussi d’autres morceaux qui rejoignent le Hexenhammer et l’Histoire. Par exemple Executed parle de la dernière sorcière de Suisse, Anna Göldi et de sa vie. Hexenhammer de Kramer et de l’auteur du livre.

L’artwork de cet album est juste magnifique. Comment l’avez-vous travaillé ?

Merci. Oui en effet cet artwork est splendide. Il a été réalisé par un épatant artiste Hongrois, Gyula. Ayant le Hexenhammer comme concept, nous avons pensé que cette femme ouvrant un livre, les âmes des sorcières revenant à la vie, était une bonne idée.

Cette illustration parle par elle-même de ce que vous pouvez vous attendre à trouver une fois que vous l’ouvrez et commencez à écouter l’album. Tous ces éléments en font une illustration sublime à nos yeux.

Pourquoi avoir choisi ce nom ? En référence à toutes ces femmes qui ont été brûlées dans l’Histoire juste parce qu’elles souhaitaient être elles-mêmes ?

On ne pouvait pas trouver meilleur nom pour nous : nous sommes une bande de filles complètement folles qui ne souhaitent que brûler en jouant du heavy metal ! C’est pour ça que le nom s’est imposé comme une évidence.

Combien de clips sont prévus autour de cet album ? Et n’est-ce pas trop complexe d’être sous les feux de la caméra et des objectifs ?

Le clip de Hexenhammer sortira très bientôt et tout ce que je peux dire c’est que nos fans vont l’adorer. Et non, nous ne sommes pas habituées à être filmées, au départ mais on s’y fait. Nous avons beaucoup joué sur scène et ce clip est notre troisième. Habituellement nous autorisons les photographes à shooter les trois premiers morceaux, mais s’ils le souhaitent ils peuvent en faire plus !

Peux-tu définir cet album en cinq mots ? 

Heavy Metal Avec une Touche Moderne

Quel est ton pire souvenir sur scène ?

Jusque là je n’en ai pas vraiment car nos fans sont vraiment adorables avec nous. Ils profitent de la musique et s’amusent, ce qui est toujours une bonne chose.

Des shows en France de prévus ?

Nous tournons avec Grave Digger en janvier et passerons par Paris le 28 au Petit Bain. Venez nous voir là-bas ! Nous sommes très excitées et pressées d’arriver à cette tournée. Et vous devriez nous voir également sur quelques festivals cet été.

Avoir une job, une famille, et être musicien ce n’est pas si simple à gérer. Comment fais-tu pour mêler ta vie personnelle et ta vie de musicienne ? Ce n’est pas trop compliqué avec tous ces concerts et ces voyages ? 

Si, parfois c’est dur de faire autant de choses en même temps, mais nous ne nous en sortons pas si mal et faisons très attention à nos familles par ailleurs.

Quant aux tournées et concerts c’est un apprentissage pour nous car nous sommes un groupe assez récent finalement. Nous aimons jouer notre musique et rencontrer des gens fabuleux. Mais le sourire sur le visage de nos fans nous donne juste la joie nécessaire pour continuer…

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