Un quatrième tome qui met l’accent sur les principes.
La finale du Tenkaichi Budokai vient de connaître un bouleversement terrible : Son Goku s’est transformé en singe géant et s’apprête à tout ravager ! Quelle technique permettra d’éviter un carnage parmi les spectateurs ? Pendant ce temps-là, la mystérieure armée du Red Ribon se met en quête des dragon balls…
Puissance et frayeur
Ce nouveau tome attaque sur les chapeaux de roue avec un Son Goku transformé en gorille et un Muten Roshi qui se retrouve malgré ses techniques et ses pouvoirs devant l’incapacité de maitriser l’animal, ce malgré avoir utilisé sa technique secrète qu’est le Bankoku Bikkuri Sho.
Là où Akira Toriyama excelle une nouvelle fois, c’est dans l’idée d’arrêter tous ces évènements. En effet, même si Yamcha et Puerh (Plume en français) veulent utiliser la technique qui avait fonctionné la première fois, Muten Roshi prend les devants et quoi de plus simple que de tout simplement faire exploser la lune.
Alors oui, du coup Goku redevient un enfant, mais les maux de cette conséquence sont tous autres et nous font bien rires. Les humains de ne soucient pas du dérèglement planétaire du fait de l’absence de Lune et des lois physiques que cela engendre, mais sont abasourdis par le fait (et du coup le grand problème) que les Loups Garous ne pourront plus se transformer. C’est tout simplement génial comme situation. Bravo Toriyama !
L’arrivée d’un ennemi durable
Si il y a bien un ennemi notoire qui perdure dans le temps sur cette licence qu’est Dragon Ball, c’est bien le Red Ribon (Ruban Rouge pour la traduction française). On est en plein dedans dans les tomes actuels de Dragon Ball Super par exemple. Mais leur première apparition se fait dans ce tome-là. Un nouvel évènement majeur pour une nouvelle concurrence dans la quête des boules de cristal, ou du moins la Dragon Ball à quatre étoiles pour Son Goku qui veut impérativement retrouver le seul bien qui le relie à son défunt grand-père Son Gohan.
C’est aussi l’apparition des premiers Cyborgs avec un C-08, ou encore le Sergent Metallic ressemblant grandement à un certain Arnold Schwarzenegger.
Une leçon de morale omni présente
Akira Toriyama met une fois de plus l’accent sur un principe : la gentillesse et l’honnête seront toujours plus forts que la fourberie et la méchanceté. Un peu comme le crédo ‘Le bien triomphera toujours du mal’, mais montré de manière bien plus subtile via l’innocence du jeune Son Goku. On comprend aisément pourquoi toute une génération, puis plusieurs se sont si rapidement amourachées de cette série.
Maintenant, Goku est en route pour retrouver son amie Bulma afin qu’elle répare son Dragon radar et qu’il puisse poursuivre son aventure. On est bien curieux et impatient de voir ce que le prochain tome nous réserve, ou du mois de le relire avec grand plaisir dans cette édition Full Color de haute qualité.
