From Silent to White Noise – Show case Studio campus – 12/07/2018

Le 12 Juillet dernier, j’ai été conviée par le groupe These Titans Were Silent à découvrir au Studio Campus 3 groupes, avec un mot d’ordre pour la soirée : faire du bruit et jouer du Rock !! Au programme : une grande bande de potes, quatre groupes, quatre univers, une coupure de courant et une ambiance à vous donner des frissons (dans tous les sens du terme) !

On débute les hostilités avec Midnight Street of Rage. Hé oui ! Comme son nom l’indique, leur musique est inspirée du célèbre jeux vidéo du même nom sorti sur Megadrive au début des années 90!

Maxime Brochen ( à la guitare) et François (MAO) nous ont embarqués dans l’univers d’ Adam Hunter, Axel Stone et Blaze Fielding grâce à un concert très visuel en projetant des images du jeux. Un superbe mélange de la B.O de Street of rage, d’une bonne dose de rock, de trip-hop et de métal.
Une ambiance très « Carpenter brut » en plus « enragé », de quoi remuer la tête du début à la fin du set et de se souvenir des parties endiablées du jeux vidéo !

Second groupe de la soirée, et le Studio Campus a accueilli sur scène Alice and the Hollow Tree.
Ce duo post-rock nous a montré une autre facette du rock, sombrement colorée, dans une ambiance à la limite d’un film de Tim Burton grâce à la fumée et aux lumières bleues très sombres.

Alice and the Hollow Tree est composé d’un guitariste et d’une chanteuse (arrivée sur scène perchée sur ses talons comme si elle était en chaussons ! ). Si j’ai particulièrement adoré la voix claire et enivrante, j’ai par contre regretté l’absence d’une section rythmique qui aurait insufflé d’énergie et renforcé leur univers musical.

Place à These Titans Were Silent que j’avais découvert le 2 Juin dernier au Far Away’s friend festival, (lien ci-dessous) et que j’avais vraiment adoré !

C’est donc tout naturellement que je me suis laissé emporter par leur univers post-métal et post-rock planant, quand soudain, au beau milieu d’une chanson, une panne d’électricité a paralysé tout le quartier! Plus de lumière, plus d’amplis, plus de micro… un quart de seconde et le temps que tout le monde comprenne ce qui se passe, c’est un public tout entier qui s’est mis à chanter sous le battement de la grosse caisse. Impossible de les arrêter ! Tout le monde se prend dans l’euphorie du moment, il faisait chaud (la clim aussi s’était arrêté…) et le public a continué de chanter a tue-tête le refrain ! Le temps pour l’ingénieur d’aller voir ce qui se passait et voilà que le courant est revenu, mais ce n’est pas ça qui a calmé la salle, au contraire, cette euphorie collective avait envahie aussi tous les musiciens, et c’est dans une trans musicale que le concert continu, le guitariste s’est accordé un crowd surf, le batteur a carrément enlevé son siège pour prendre des positions improbables, on se serait cru dans un concert des années 70 tellement la salle est devenu « folle » le temps d’un set de These Titans Were Silent. Je m’attendais à avoir une belle ambiance mais à ce point là, c’était un moment très fort et c’était super de vivre ça du côté de la scène !

Le set fini, le calme avait repris sa place mais pas pour très longtemps. Le dernier groupe à jouer était Mr White Noise.
Quand les Beatles se mélangent aux Sex pistols ou Nirvana, ça donne un rock puissant ambiance garage mené avec une certaine élégance par Côme à la batterie, Damiano à la basse et à la voix, et Valentin à la guitare et au chant.
Leurs influences musicales sont nombreuse et c’est ce qui fait que la magie a opérée. Ils ont su faire bouger le public comme dans un clip des années 90 et ils ont clôturé cette soirée comme il se doit !

Dur dur de retrouver le calme de la nuit et des transports après avoir passé un moment comme celui-là…

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