Empyrium – Helrunar – Sun of the sleepless – Nouveau Casino – Paris – 4/10/2018

Les concerts se suivent mais ne ressemblent pas (ou presque…) Le 4 Octobre dernier était un exemple parfait. Arrivée au Nouveau Casino pour une affiche sous le signe du métal allemand (dark métal, et métal poétique). Place aux lumières très sombres et à une ambiance à la limite du mystique.

La soirée débute avec Sun of the sleepless. Une longue intro sur des chants lyriques et le groupe commence leur set de 6 chansons. C’est avec un métal puissant et un chant guttural très grave que Sun of the sleepless a interprété entre autre Motions, The owl mais aussi Phoenix Rise.

Changement de scène et place à Helrunar. Des lumières plus fortes et plus lumineuses nous offre un jeu d’ombres chinoises. Techniquement et musicalement très au point, c’est un set carré que le groupe nous offre. Saturnus, Devils Devils everywhere, Neebelspine ou encore Da brachen aus böse Blattern ont fait parti d’un set de 10 chansons. C’est avec un petit accent que le chanteur nous a parlé tantôt en allemand, tantôt en français.

Le set fini, et la tête d’affiche se prépare. Empyrium fait également son entrée avec une longue intro de chants lyriques (ce qui est compréhensible lorsque le chanteur et le guitariste du groupe sont également les musiciens de Sun of the sleepless!)

Même ambiance, à la limite du copier-coller à quelques exceptions près dans le décor (avec deux grands chandeliers aux flammes dansantes) et une violoniste qui a donné une ambiance majestueuse à ce set.

J’ai aimé la partie musicale des trois groupes, j’ai apprécié l’atmosphère globale qui se dégageait sur scène (les lumières étaient très adaptées au style musicale), j’ai adoré lorsque le chanteur de Helrunar a remis en place une personne dans le public (par un très soudain « just one second please. ».. TA GU… !!!) parce qu’il n’arrivait même plus à parler tellement elle hurlait, j’ai moins aimé l’énergie véhiculée ce soir là. C’est sûrement le genre musical qui s’y prêtait, ou le style allemand qui voulait ça, mais j’ai trouvé ça long et sans dynamisme. Les musiciens sont restés à leur place sans bouger d’un centimètre, et à part l’interaction soudaine pour remettre en place l’ hurluberlu qui hurlait, aucune approche a été tentée par les groupes envers le public. Dommage lorsque la plupart des publics cherchent cette proximité spécifique aux concerts.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *