Les éditeurs de l’imaginaire : Les Editions Céléphaïs

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Laurent Girardon nous présente les Editions Céléphaïs. A l’origine, les Editions Céléphaïs ont commencé en 2005 en éditant une revue qui s’appelle Black Mamba. C’est une revue de l’imaginaire qui publie des nouvelles illustrées et des bandes dessinées courtes, dans tous les genres de l’imaginaire. En 2010, ils se sont demandé avec Jacques Fuentealba, le rédacteur principal de la revue à l’époque, pourquoi ne pas sortir une anthologie sur la thématique de la légende puisqu’il travaillait sur le sujet depuis un moment. Ils ont rassemblé des auteurs et c’est devenu leur première anthologie qui est sortie en 2010. Légendes ! a eu le prix de la nouvelle aux Imaginales 2011 avec « London Faerie Blitz » de Yohan Vasse et a connu un certain succès. Ils ont décidés de sortir une seconde anthologie avec un autre thème. Céléphaïs tient son nom de l’œuvre de Lovecraft où l’auteur a créé une nouvelle éponyme où il parle d’une ville portant ce nom et où poètes, écrivains, peintres, toutes sortes d’artistes se rassemblent. Parce que le nom sonnait bien et pour tout ce que cela pouvait représenter, ce nom a été retenu. Ils n’ont pas encore de collection prédéfinie, hormis la collection Héros : un livre dont tu es l’héroïne qui s’adresse à des jeunes filles de 9-14 ans au travers de livres-jeu relevant du fantastique en leur proposant d’incarner une héroïne à qui il arrive des aventures fantastiques dans le quotidien du collège. lebaronnoirLeur catalogue commençant à avoir une certaine taille, ils envisagent une collection d’anthologies, une collection fantastique, puis SF et pourquoi pas s’intéresser à la novella parce qu’ils ont sorti Le Baron Noir : l’ombre du maître espion d’Olivier Gechter qui fait partie de leur dernière actualité et qu’il s’agit d’une série autour d’un héros steampunk dans le format novella. Ils vont essayer de développer cela avec des auteurs maison qui ont écrit dans Black Mamba ou qu’ils connaissent au travers d’autres maisons d’éditions indépendantes avec lesquelles ils ont des auteurs en commun.

 

diablesdequiproquosL’actualité du moment est Diables de Quiproquos ! de Jean-Louis M. Monod. Il s’agit d’un recueil de nouvelles fantastiques, insolites, mystérieuses, parfois avec une touche de SF, qui sont des textes pour la plupart inédits en France. Ils ont rencontré cet auteur sur un salon à Montpellier l’an dernier et ses textes ont tout de suite plu. Il a une influence classique dans le fantastique au travers d’auteurs tels que Jean Ray ou Thomas Owen. Tous les textes de ce recueil sont autour du fil conducteur du quiproquo. C’est sorti en mai 2013, en avant-première aux Imaginales et sera distribué en librairies pour début juin.

Pour l’avenir, il y a un projet jeunesse qui s’appelle L’enclave où on suivra les aventures d’animaux tels un sanglier, un oiseau, un écureuil et même si c’est orienté jeunesse, il y a une vraie réflexion sur la fin du monde puisque l’action se passe après l’ère humaine. Ce qui est intéressant c’est qu’on se retrouve entre du Disney et du Asimov. Sinon Bel Ange, la suite du Baron Noir va sortir vers septembre ou octobre. Ce sera tout pour cette année. La collection Héros évoquée plus haut va évoluer dans sa forme pour plus s’apparenter au livre qu’à une revue comme actuellement.

Céléphaïs1Le prochain rendez-vous sera La Comédie du Livre de Montpellier du 7 au 9 juin prochain où les Editions Céléphaïs auront un stand régional avec en dédicaces Olivier Gechter et Jean-Louis Monod. Ils seront également en compagnie de Géraud Soulié qui est  la fois l’illustrateur de Diables de Quiproquos ! mais également celui du Baron Noir. Ensuite ils seront au Salon du Livre de Lunel du 14 au 16 juin. Sinon ils vont essayer d’être présents lors du Festival du Livre et de la Presse Jeunesse de Montreuil du 27 novembre au 2 décembre et Olivier Gechter sera pour sa part en dédicace aux Rencontres de l’imaginaire de Sèvres (92).

One thought on “Les éditeurs de l’imaginaire : Les Editions Céléphaïs

  1. Bien que l’appellation « La Comédie du livre » puisse faire penser au théâtre avant d’évoquer le livre… prenons le risque qu’il pleuvait des… cordes !
    Mais c’était sympa en diable !

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