Si douce sera la mort – Charlaine Harris

Commençons par la présentation :

La chaleur du Mississippi est étouffante, les insectes grouillent. Catherine Linton, vingt trois ans, s’entraine à tirer sur des cannettes devant une cabane. Elle est interrompue par une odeur pestilentielle. Une main dépasse de la porte, celle du cadavre ensanglanté d’une femme… l’infirmière de son père. Cette fois, le shérif de Lowfield la croira quand elle lui dira que ses parents ne sont pas morts accidentellement six mois plus tôt. La petite ville paisible où Catherine a grandi risque de devenir l’endroit où elle mourra si elle n’éclaircit pas les secrets qui pèsent sur sa famille.

Je ne sais pas pour vous, mais un tel résumé m’a paru peu engageant : heureusement que je ne lis les 4ème de couv qu’après mes lectures ! Ou malheureusement… je ne sais pas trop.

La 1ère de couv maintenant : esthétiquement belle, elle ne renvoie par contre à rien ! Enfin si, Catherine est une jolie brune. Mais cela suffit-il ? D’autant que de belles descriptions des grands espaces du Mississippi sont données par l’auteure et qu’elles auraient bien mieux convenu : l’environnement de l’enquête est clairement un élément incontournable (isolement, connaissance des plus beaux coins, village typique perdu au milieu d’une nature plus ou moins hostile, …). Pas convaincu.

Nous voilà donc avec Catherine, plongés au fin fond du Mississippi dans un village aux préjugés racistes bien ancrés (et admis), parmi une communauté dans laquelle tout le monde se connaît, pour le meilleur et le pire.

Les parents de Catherine sont morts six mois plus tôt dans un accident de la route. La jeune femme est alors revenue à Lowfield, où elle a grandi et où son père exerçait sa profession de docteur. Journaliste, elle abandonne sa (jeune) carrière « à la ville » et est engagée par la gazette du coin.

Mais alors qu’elle s’entraîne au tir (passion qui n’aura d’autre utilité visiblement que de lui faire découvrir ce cadavre), elle découvre le corps sans vie d’une femme. En état de choc, elle prévient le shérif… Mais devient par là-même le suspect numéro 1 : ne connaît –elle pas la victime ? N’est-elle pas celle qui l’a trouvée dans une cabane isolée sur son propre terrain ? N’est-elle pas réputée pour être, depuis la mort de ses parents, un peu folle, complètement solitaire, incroyablement imprévisible ?

Bon, je ne sais pas vous, mais parmi tous ces éléments, peu d’originalité non ? D’autant qu’à partir de là, l’enquête devient un décor, un arrière-plan. Les morts se succèdent, les soupçons (complètement infondés, dus pour la plupart aux préjugés et aux jugements à l’emporte pièce des habitants de Lowfield) s’accumulent, mais rien (ok,  presque rien) ne vient l’étayer. A croire que l’auteure pense que pour créer le suspens, il ne faut rien dire et rien dévoiler avant les quinze dernières pages… Si l’on ajoute à  cela que Catherine est belle, fortunée, amoureuse de son patron, … On tombe dans les lieux communs.

Bref, une lecture vraiment peu convaincante… et 250 pages interminables.

Si douce sera la mort

Charlaine Harris

J’ai lu

8,90€

Titre :
Série :
N° du tome :
Auteur(s) :
Illustrateur(s) :
Traducteur(s) :
Format :
Editeur :
Collection :
Année de parution :
Nombre de pages :
Type d'ouvrage :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *