La Belle et la Bête piégés dans un écrin de sang. Loreleï est aveugle et s’ennuie à périr dans une demeure, où son père et sa belle-mère la tyrannisent. Pour tromper son ennui, elle soigne toutes les bestioles venant à crever devant sa porte, jusqu’au jour où c’est un vampire blessé qui vient s’y échouer. Une fois le loup dans la bergerie, il va bien sûr y sortir les crocs. Mais Aloïs, le vampire, est traqué par ses semblables qui en veulent à sa vie. Dès lors, la survie de la bête dépend de celle de la belle, et inversement…
Après avoir lu le premier tome de la série D, par Alain Ayroles, au scénario très agréable, j’ai tenté le premier tome de cette série à ne surtout pas commencer…
L’intrigue mise en place par Alwett est des plus prévisible avec une bonne dose de clichés sur les vampires. Loreleï est nunuche à souhait, quant à sa belle-mère c’est une garce finie. Les personnages sont sans finesse, tous caricaturaux. L’histoire n’a pas d’intérêt et on reste bloqué sur la méchanceté de la belle-mère envers sa belle-fille aveugle. Aloïs n’a aucun charisme et le vampire qui l’a transformé est une pâle copie de Lestat. Les dialogues tombent à plat et les retournements de situation sont attendus à des kilomètres. Cette BD est-elle sérieuse ou parodique, car à ce point-là on peut se le demander?
Pas beaucoup mieux pour les illustrations grossières et sans originalité.
Les traits des personnages manquent vraiment de finesse.
Cependant, la couleur est parfaitement maîtrisée par Andrés José Mossa qui nous propose une belle ambiance romantico-gothique.
CONCLUSION
Ne vous plongez pas dans cette BD qui ne renouvelle absolument pas le genre; pire, qui rentre dans les clichés comme si les vampires ne souffraient pas suffisamment de cela…
Deviens ma proie
My Lady Vampire T1
scénario: Alwett
dessins: Nicolasi
couleurs: Mossa
Editions Soleil – collection Blackberry
13,50€