La Dernière Épée de Pouvoir – David Gemmell

Et voici le second opus des aventures de David Gemmell dans un monde de mythologie. Après le très réussi Fantôme du Roi, retrouvez Uther Pendragon et découvrez la suite de cette libre adaptation du cycle arthurien. Est-ce que, comme le dit le Lanfeust Mag en quatrième de couverture, « On a envie de croire que tout cela fut vrai, tant c’est fort et beau. » ?

La couverture de Didier Graffet fait une nouvelle fois montre du talent inné qu’il développe dans ses illustrations. Cette magnifique lame plantée dans le sol devant ce cromlech sur un fond d’aube nuageuse est absolument sublime et figure au mieux le caractère mythique de l’histoire de ce roman. La quatrième de couverture nous en dit un peu plus sur cette suite :

Le terrible Wotan continue d’envahir l’Europe.
Assoiffé de sang, il puise ses pouvoirs immortels dans la magie noire. Il chevauche un destrier aux ailes de cuir tandis que ses armées se fraient un chemin vers le nord. Aucune épée ne peut l’atteindre.
Seul Uther Pendragon peut sauver la Bretagne. Il doit apprendre à manier l’arme dont il a hérité : la légendaire Épée de pouvoir. Mais Wotan s’est emparé de lui et le retient prisonnier dans le royaume des morts. L’épée est perdue…
Loin de tous ces événements, un mystérieux guerrier du nom de Révélation croise le chemin de Cormac Filsdudémon, un adolescent aux origines énigmatiques. Avec Anduine, une jeune aveugle aux pouvoirs étranges, traquée par les sbires de Wotan, ils représentent peut-être le dernier espoir de ce monde…

L’histoire ne reprend pas exactement là où elle s’était arrêtée, puisque quelques années se sont écoulées. Et celles-ci n’ont pas été sans difficultés puisque la guerre a sévi. Uther parvient difficilement à pacifier son pays et David Gemmell va nous conter ce pan du cycle arthurien de manière fort surprenante.

Avec son style flamboyant, l’auteur n’hésite pas à prendre quelques libertés avec « l’histoire » classique et connue. D’un point de vue stylistique et scénaristique, La Dernière Épée de Pouvoir est largement du niveau du premier tome voire même de la saga Drenaï. De bout en bout l’action est au rendez-vous, avec une économie de descriptions fort agréable. Le style efficace est particulièrement adapté à ce type de récit centré sur les éléments forts du cycle arthurien. En effet, à quoi servirait une multitude de fioritures alors même que cela a déjà été fait? Le mythe des origines de la Bretagne a été suffisamment bien écrit par d’autres pour que David Gemmell ne cherche pas à faire son propre essai en la matière. Et pourtant, il a pris le parti de proposer quelque chose de différent et d’assez inattendu avec une réécriture totalement fantasy du mythe, s’émancipant de l’histoire déjà connue. Alors oui, au fil du récit, vous verrez qu’il emprunte parfois des raccourcis scénaristiques un peu faciles, et qu’il réutilise certains éléments historiques de manière évidente. Et pourtant la sauce prend, le lecteur que je suis a réellement apprécié cette méthode d’écriture.

La Dernière Épée de Pouvoir est un roman dans la veine des grands Gemmell : une magnifique couverture, un scénario sans failles, des héros charismatiques,… Autant d’éléments qui font de ce titre un excellent moment de lecture que je n’ai à aucun moment regretté. David Gemmell est toujours et restera l’un des plus grands auteurs de fantasy au monde. Merci à Bragelonne de nous proposer ses si nombreuses productions au fil du temps. Dommage que la manne soit en passe de s’épuiser…

La Dernière Epée de Pouvoir

David Gemmell

Bragelonne

20 €

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