Après les événements de The Royal Coven et sa fin surprenante, il est temps de retrouver nos sorcières modernes pour la suite de leurs aventures.
Bien qu’elles pensent avoir déjoué la prophétie, les sorcières sont encore sous le choc des événements des derniers mois.
Alors que le Cercle royal de Sa Majesté est sur le point de nommer une nouvelle Grande Prêtresse, les sinistres agents gouvernementaux du Cabinet fantôme sont à l’affût…
Nos héroïnes vont bientôt découvrir que la vengeance est, elle aussi, une sorcière.
Après la fin du tome 1, malgré mon avis mitigé sur celui-ci, j’étais obligée de lire le tome 2 pour savoir ce qu’il allait arriver à Niamh. Heureusement, il n’y a pas eu de retour providentiel et l’autrice assume pleinement ce qu’il s’est passé dans le dernier chapitre du tome 1. On a donc l’occasion de découvrir un nouveau personnage central. C’est assez intéressant, car on en apprend également plus sur Niamh au passage, mais au final, même si Juno Dawson essaie de la rendre sympathique, c’est assez dur d’avoir de l’empathie pour elle. Ses actions passées sont parfois incompréhensibles et on se dit qu’elle a mérité de finir là où elle est (ou elle aurait dû être)…
J’avais espéré un peu plus de maturité dans l’écriture, mais je ne trouve pas que cela se soit amélioré depuis le tome 1. Les personnages sont toujours aussi grossiers (non, toujours pas, mettre putain à chaque dialogue ne les rend pas plus humain). Les thèmes abordés niveau inclusivité, féminisme et LGBTQIA+ sont présents et intéressants, même si je déplore encore que l’autrice y aille avec de gros sabots. Ce n’est pas du tout abordé avec finesse dans le récit. Et les histoires de romance chez les personnages adolescents… Je n’y ai trouvé aucun intérêt.
La narration est un peu mieux structurée que dans le tome 1 et surtout, les enjeux sont vraiment importants. Dans The Royal Coven, au final, elles s’étaient quand même un peu montées le bourrichon pour rien et je n’avais pas forcément compris toutes leurs actions. Là, c’était déjà plus cohérent. Je pense que ce qui fait la force de Juno Dawson, c’est de réussir à attraper notre attention avec un petit élément, qui nous fait poursuivre la lecture parce qu’on veut savoir ce qu’il va se passer. La fin est très intéressante et il s’y passe un événement surprenant.
Bref, un tome dans la lignée du premier, donc si vous avez bien aimé The Royal Coven, je ne peux que vous conseiller de vous plonger dans The Shadow Cabinet !
