Une suite que j’attendais avec impatience et que j’ai dévorée !

L’humanité a reçu un don, mais elle ne devrait pas se croire l’égale des dieux.
Calla Tuoleimi a accompli l’impossible. Contre toute attente, elle a gagné les jeux de San-Er et éliminé le roi Kasa. Elle sert à présent Auguste Shenzhi, qui a accédé au trône. Mais seule Calla sait qu’il ne s’agit pas vraiment d’Auguste.
Anton Makusa, quant à lui, en veut toujours à Calla de l’avoir trahi dans le combat final des Jeux. Par un exploit impossible, il a réussi à voler le corps d’Auguste pour survivre. Mais quand son premier amour s’éveille après avoir passé de longues années dans le coma, elle révèle un secret qui pourrait bien renverser l’ordre établi.
Alors que la tension est à son comble, Calla et Anton devront voyager aux confins du royaume pour empêcher que ce dernier ne bascule dans l’anarchie et que leurs véritables identités ne soient révélées…
Une suite trépidante
Dès les premières pages le lecteur replonge dans l’univers de San-Er, quelques jours après la fin du tournoi ayant placé Anton sur le trône, dans le corps d’Auguste, et Calla comme conseillère. Et dès le départ les évènements liés à la secte, qui viennent agiter le continent, vont avoir des répercussions à la capitale. Cette fois on explore un peu plus loin que San-Er, rentrant dans les terres et découvrant le contraste entre la technologie et la ruralité. L’autrice amène cela de manière très intéressante d’ailleurs, ce contraste permettant de faire progresser son scénario. D’ailleurs le final qu’elle propose, des plus explosifs, est un des modèles du genre, donnant envie de se jeter sans attendre sur la suite.
Calla et Anton à leur meilleur
Nos deux protagonistes principaux du premier tome sont bel et bien de retour et là où la romance s’était lancée brièvement dans Désirs immortels, il faut reconnaître que les actions de Calla ont bel et bien fait exploser tout cela en flammes. Anton est revanchard, au moins dans ses paroles, tandis que Calla s’attend à un inévitable retour de bâton. Leurs interactions font avancer l’histoire sens gêner en rien avec la romance. Même si elle est présente à travers ces moments, elle ne vient en aucun cas prendre le pas sur l’histoire, simplement elle saupoudre l’ensemble plaisamment. Et on a clairement hâte de voir ce qui va se produire dans la conclusion de cette trilogie.
Avec ce second tome Chloé Gong renouvelle l’attrait pour cette série qui avait su me séduire par son mélange intelligent de fantasy, de cyberpunk, de magie. Désirs immortels m’avait plus que convaincu à l’époque de sa sortie, et Infâmes desseins vient achever de me faire attendre impatiemment la suite de la série, dont la sortie en anglais est planifiée pour 2026.