Un dixième tome qui continue la série dans sa veine initiale : combats, sorcellerie, fan-service.

Akira et Chikage font la rencontre de “Q”, la crème des ingénieurs de l’association des exorcistes. Ils obtiennent de nouvelles compétences et, en échange de ces dernières, se voient confier une mission dont dépend l’avenir de l’humanité. De son côté, Red Eye met également la main sur de nouveaux pouvoirs.
Après l’Afrique, le Japon ou encore l’Italie, un nouveau théâtre des affrontements se profile : les Philippines. Et chaque combat n’en est que plus ardu.
L’équipe continue ses aventures
Akira et Chikage vont quitter l’Italie et rencontrer Q, une jeune femme, comme d’habitude fort bustée et dénudée, qui va négocier avec eux pour les équiper pour leurs aventures à venir, notamment en Asie. Mais pour cela elle va leur confier une mission et rien ne se passera exactement comme prévu. De nouveau le scénario fonctionne, on se prend au jeu de cette histoire d’espionnage avec un exorciste. Chikage prend de plus en plus de place et devient autre chose que le faire valoir à forte poitrine du héros, ce qui n’est pas pour me déplaire.
Des personnages qui gagnent en profondeur
L’auteur fait en sorte que l’on veuille toujours autant suivre ses héros. Akira s’ouvre peu à peu et on découvre un personnage moins taciturne. Chikage comme je le disais gagne en importance et on se prend au jeu de la redécouvrir sous un nouveau jour qui fonctionne vraiment bien. L’alchimie entre les deux est excellente, j’attends juste le moment où l’auteur va chercher à concrétiser leur relation charnellement, tant les sous- entendus sont déjà présents depuis longtemps.
Un max de fan service
Les amateurs de fan service en auront pour leur argent avec ce tome. Takashi Yomoyama alterne entre tomes en roue libre comme celui-ci et d’autres tomes plus posés où le scénario et l’action prennent plus de place. Ce dixième opus fait malheureusement partie de ceux où les femmes dénudées seront légion. Cela devient rapidement lassant mais le scénario global parvient encore à rattraper cela.
Un dixième tome qui poursuit une série que je n’ai pas envie de lâcher tant l’univers me plaît. Oui c’est dommage pour le fan-service à l’excès, en tous cas pour moi, mais Takashi Yomoyama parvient à relever le niveau avec son scénario qui change vraiment des classiques du manga.