Frog Leap – Paris Le Trianon 28/10/2022

Ce soir, c’est un assemblement assez hétéroclite qui compose le public du Trianon. Car contrairement aux concerts habituels ça n’est pas exactement une populations de fans d’un groupe qui se présente mais plutôt la communauté Youtube d’un créateur.

Car la formation qui tourne sur les scènes européennes sous le nom de Frog Leap était avant tout le projet maison d’un homme multiinstrumentiste : Leo Moracchioli. Le norvégien a cassé internet il y a quelques années avec ses vidéos de reprises metal de morceaux pop.

Accompagné de musiciens, c’est sous le nom de son studio d’enregistrement et non pas le sien qu’il a pris la direction de la scène pour donner vie à ses reprises.

 

Frog Leap a eu un bon succès au dernier Hellfest, jouant d’une ambiance festive. En entrant au Trianon, on espère bien la retrouver et on se demande quelle sera la setlist du soir, les reprises de Leo Moracchioli étant nombreuses et s’attaquant à un panel varié de musiques.

 

L’entrée en scène se fait donc sous la direction d’un grand lapin moitié bodybuilder moitié chef d’orchestre. Comme chauffeur de salle on fait difficilement mieux ! Leo Moracchioli débarque sans autre costume qu’un maillot de l’équipe de France de foot, loin de toute mise en scène metal et démarre sans attendre Party Rock Anthem. Le ton est donné.

Son énergie est bien celle d’une véritable bête de scène. Il égrène tour à tour les morceaux d’une setlist vairée, sans jamais s’arrêter de sautiller partout. Cette énergie se transmet sans mal au public qui reprend à tue-tête les morceaux les plus connus tels que Ghostbusters ou Eye of the Tiger.

Le Lapin chauffeur de salle ne s’arrête pas non plus, courant la scène ou allant à la rencontre du public. Il s’équipe d’accessoires tels que des gants de boxe pour accompagner les morceaux et apporte une sympathique touche loufoque au concert.

La touche loufoque en question est bien soulignée par l’apparition d’un petit fantôme muni de pistolets à bulles qui fête en un petit passage Halloween qui approche.

 

Leo Moracchioli est rejoint au chant par sa comparse Hannah Boulton qui l’a accompagné sur plusieurs de ses vidéos. Le public l’accueille tout aussi chaleureusement.

Parmi les moments les plus forts de cette soirée on retiendra l’énorme marrade qu’a été la reprise du thème de Pokémon, pendant laquelle un ballon Pikachu a survolé le public à plusieurs reprises.

Mais la suite du concert n’a pas à rougir, avec des bombes telles que Feel Good Inc ou Africa de Toto reprises en chœur par toute la foule.

 

 

 

Après un rappel tout aussi explosif, le concert finit malheureusement par se terminer. Paris semble bien calme et terne en sortant de cette petite bulle aussi dynamique qu’improbable.

Je n’aurai que deux reproches à faire à propos de ce concert : la mise en retrait des musiciens accompagnant Leo Moracchioli et l’absence de sa reprise de Chandelier de Sia.

 

Un grand merci à Veryshow pour l’organisation de cette soirée.

 

Setlist :

Party Rock anthem (LMFAO)

Ghostbusters (Ray Parker Jr)

The House of the Rising Sun

Dance Monkey (Tones and I)

Come Together (The Beatles)

Eye of the Tiger (Survivor)

Heathens (Twenty One Pilots)

Uptown Funk (Mark Ronson)

Try (Pink)

Breathe (Prodigy)

Pokémon Theme

Feel Good Inc (Gorillaz)

Africa (Toto)

Hello (Adele)

 

Rappel :

Killing in the Name (Rage Against The Machine)

Zombie (The Canberries)

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *