Fear City – Them

Quel étonnant mélange que celui proposé par Them ! Le moins que l’on puisse dire, c’est que cet opus est surprenant. Le groupe états-unien nous propose ici des morceaux qui s’écoutent comme une histoire. Il s’y déploie un véritable univers, dans lequel je me suis plongée avec plaisir !

L’album commence avec Excito, qui nous propose une introduction style électro synthwave / disco. On croirait entendre un journal télévisé, en arrière-plan duquel se devinent des bruitages divers (pistolets lasers, voix monstrueuses, électroencéphalogramme qui s’arrête,…). Cette piste nous plonge immédiatement dans l’univers de l’opus !

S’en suit Flight of the Concorde, un premier titre chanté dansant et très entraînant. Puis vient Welcome To Fear City, sans doute l’un de mes morceaux préférés. Le début est bien brutal, assez agressif, porté par une déferlante de batteries et de guitares qui laissaient présager quelque chose de beaucoup plus trash. Mais ce sont des voix presque disco qui viennent se poser sur l’ensemble, dans des harmonies frôlant la dissonance.

Un peu plus tard, Retro 54 commence comme un bon vieux titre de hard rock mâtiné de synthwave, avec de sympathiques soli de guitare électrique. La transition avec Graffiti Park, le titre suivant, est parfait.

L’ensemble est ponctué par des transitions brèves : extraits de journaux télévisés ou de dialogues, que l’on retrouve notamment dans An Ear For The Action, Home Streach ou encore Stay Tuned.

Parmis les autres titres qui m’ont marquée, je retiens notamment 191st street, qui commence en douceur pour un morceau pourtant beaucoup plus métal, tout en cascades de notes électriques aux accents orientaux. Death On The Downtown Metro propose également une ambiance sympathique. Ce titre assez agressif alternant entre passages martiaux et chœurs très dissonants, pour un effet assez horrifique.

C’est sur In The 11th Hour que se clôt enfin l’opus. Ce morceau instrumental reste un peu en dehors de l’album, car il se montre plus actuel dans ses sonorités où se mêlent guitares électriques et carillons.

 

Fear City est donc, en ce qui me concerne, une excellente découverte !

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