Source Atone Records n’a de cesse de nous surprendre avec des groupes toujours plus talentueux. Et ce sont cette fois les français de Virgil qui viennent propose au public leur second album Acheron. S’inspirant du mythe de Dante, les nordistes proposent un black-death teinté de post vraiment intéressant et prenant. Une belle balade dans les mythes antiques comme je les aime !
Petite introduction sympathique avec Acheron qui permet une mise en place douce avant que la noirceur de Black Feathers ne vienne envahir nos oreilles. Dès le départ Marius nous assène sa voix puissante tandis que les guitares proposent une mélope lancinante et inquiétante. Et cette recette qui fonctionne dès les premières notes va se perpétuer sur tout l’album et me séduire. Un titre comme Cocyte par exemple, encore plus sombre et lent vient démontrer que la scène française n’a strictement rien à envier aux plus grands groupes étrangers du genre : tout est parfaitement calé, impeccablement composé et d’une exécution sans failles. Face à la noirceur et la brutalité on retrouve la beauté de pistes comme Charon, avec cette mélodie de guitare juste sublime.
Pour un album de black-death les pistes sont étonnamment courtes, jamais plus de 4 minutes 30, et pourtant au cœur de chacune d’entre elles le groupe développe son univers. Parfait exemple de cela : Martyr, qui est l’une de mes chansons préférées ici. On y retrouve une rapidité de batterie, une guitare lancinante et une voix impeccable. D’autres pistes m’ont vraiment fasciné : Ignis et sa puissance inattendue, l’immersion offerte par Nil, ou encore la rapidité de Hunt. Chaque chanson permet au groupe de démontrer son talent et cela fonctionne parfaitement.
Avec Acheron les français m’ont plus que convaincu du bien fondé de leur musique. Une belle découverte de cette fin d’année que les amateurs du genre devraient purement et simplement adorer !