Carpenter Brut – Gost – File 7 – Magny-le-Hongre – 20/10/2018

Direction Marne-la-Vallée, tout près de Disneyland Paris à Magny-le-Hongre pour une soirée organisée par la salle elle-même le File 7. Au programme de ce soir Carpenter brut et Gost ! Pour ne rien rater, je suis arrivée plus qu’en avance (bonnet, écharpe et manteau) et j’ai bien fait ! J’ai pu donc être au premier rang pour ne pas en rater une miette !

 

Les lumières s’éteignent, quelques spots en direction du centre de la scène et c’est sous un jeu d’ombre que Gost fait une entrée à l’image de son set et de son personnage : discret mais puissant !

Gost sort de terre en 2013 avec comme seul maître à bord Baalberith tantôt sur son clavier, tantôt à la basse mélange le chant guttural et la musique électronique. Et pour que l’ambiance soit totale, un jeu d’ombre entre les lumières et sa tenue avec son voile couvrant totalement son visage a peine ombragé nous a permis de rentrer dans un univers à la limite du mystique avec les deux immenses panneaux à l’effigie de Gost et les prières qu’il a fait pendant son set.

Une sortie de scène tout aussi discrète que son entrée mais un superbe spectacle tant pas la musicalité que par l’ambiance qu’il s’en dégageait !

Les lumières se rallument et la scène change sous nos yeux laissant apparaître les instruments de Carpenter brut. Commence alors une attente qui dès les premières notes d’ « Africa » de Toto sonne la fin et le public est déjà intenable !

Carpenter brut s’est formé en 2012. Plus qu’inspiré des musiques électro des années 80 et des films de John Carpenter il a su se faire une place en haut du podium dans le domaine du Darksynth.   Comme Gost, il est seul aux commandes en studio. Sur scène, il s’allie à Adrien Gousset à la guitare et à Florent Marcadet à la batterie (tous deux membres d’Hacride) ce qui rend le spectacle encore plus dynamisant.

Je l’ai avait déjà vu au Donwload festival 2017 et j’avais déjà pris une claque en pleine tête mais ce soir le fait d’être au premier rang me permet de prendre le match retour. Et même si Carpenter brut essaie de garder une certaine distance quant à son identité (beaucoup moins secrète aujourd’hui dû au succès) en repensant au concert de 2017 j’ai trouvé qu’il se mettait plus en avant en nous faisant même la surprise d’aller chercher un chapeau lumineux rose sur la tête d’un homme dans le public, ou en pianotant histoire de jouer les interludes le début d’ « Au clair de la lune »

Côté public, c’était de la folie du début à la fin. Nous avons été plus que gâté par un set musical avec entre autre « The perv », « Leether teeth » pour finir avec un « Maniac » en apothéose et en hystérie collective ! Une heure de Carpenter brut dans toute sa splendeur avec un public ravie qui en aurait bien repris une de plus !

Une soirée plus que réussie pour le File 7 qui réunissait le métal et la musique électronique ! Une vraie boite de nuit pour chevelus !  

 

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