Jacques Fuentealba, auteur, au Salon Fantastique 2018

Est-ce que tu peux nous présenter brièvement ta dernière parution ?

Alors le dernier roman, celui sur lequel je suis en train de travailler, c’est un roman de super-héros, je viens de le finir cette semaine, donc c’est vraiment super frais. Je suis en train de faire les corrections dessus. C’est un roman qui se déroule dans un univers de super-héros, et c’est assez éloigné de ce que j’ai écrit jusqu’à présent dans le sens où ça reprend pas un univers déjà existant, ou plutôt ça ne reprend pas un des univers que j’ai développés de façon vraiment importante sous forme de roman comme Emile Delcroix ou Retour à Salem. Là, c’est un univers vraiment à part et j’avais écrit déjà deux nouvelles dans cet univers-là, un univers de super héros, qui s’appellent, de mémoire, Pluies du crépuscule et Les monstres. C’est paru en numérique chez Walrus. Et donc en fait ce sont deux nouvelles qui sont liées à cet univers que je n’ai pas développé ailleurs, sauf dans ma nouvelle La déesse, la forteresse et le dragon, qui vient de paraître justement tout récemment pour le Salon Fantastique dans l’anthologie officielle Dracones. Ça se passe aussi dans cet univers-là, en 1942, alors que le roman se déroule en 2023. Je ne peux pas dire chez qui parce que le contrat n’est pas signé encore, mais je suis en pourparler avec un éditeur.

Est-ce qu’il y a un roman ou un livre en particulier qui t’a influencé d’une manière générale, qui serait fondateur pour toi et qui aurait vraiment influencé tes écrits ?

Je pense que l’inspiration ça ne fonctionne pas comme ça, l’inspiration de mon point de vue j’ai l’impression que c’est beaucoup de métissage finalement, d’informations, de données, de lectures, de news, d’actualités, parfois simplement de pensées que tu peux avoir en te baladant dans un endroit et du coup j’ai pas un texte fondateur. Il y a peut-être un texte qui m’a beaucoup marqué, c’est la série Les 9 princes d’Ambre de Roger Zelazny et on retrouve je pense cette influence dans mes écrits, mais après il y a beaucoup beaucoup d’auteurs qui ont pu m’influencer aussi. Je me suis pas arrêté sur un texte pour me dire “Il y a ce texte-là et c’est celui que je place au-dessus des autres au firmament de mes goûts littéraires”. Je ne vois pas. Comme ça je ne vois pas.

Le virus de l’écriture, ça t’est venu comment ?

En lisant je pense, et je pense que c’est le cas d’énormément d’auteurs. Ça vient en lisant, en découvrant des histoires, en se disant “Moi aussi j’aimerais bien construire mes propres histoires, mon propre univers, le développer, essayer d’avoir quelque chose à raconter”. Le virus de l’écriture est venu aussi parce que j’ai pu lire des textes qui m’ont énormément plu, et ç’a pu déclencher chez moi des idées et me dire “Ce thème-là j’aimerais bien le voir prendre forme et lui donner une autre direction peut-être”. Donc ça vient de là et plus prosaïquement ça m’est venu je pense à la fin de l’adolescence on va dire, vers 15, 16, 17 ans j’ai commencé à écrire mes premiers textes. J’avais commencé un roman à l’âge de 6 ou 7 ans mais bon, on va pas en parler quand même.

Quels sont tes projets littéraires pour la suite ? Déjà j’imagine qu’il va y avoir la publication du roman ?

Donc il va y avoir la publication de ce roman-là. J’aimerais bien, si ça se présente et que je trouve des éditeurs avec qui travailler, faire une réédition d’un certain nombre de mes titres parce que j’ai un certain nombre de titres qui sont chez des éditeurs qui ont coulé ou qui ont fermé portes. Ça peut être Emile Delcroix et l’ombres sur Paris qui était sorti chez Walrus et chez Celephaïs. Jason et Robur, on a prévu une publication auprès d’un éditeur donc il faut que ça se concrétise et que j’en parle plus, mais normalement Jason et Robur devrait ressortir sous forme de feuilleton. Et donc j’aimerais sortir le roman de super héros dont je te parle. Et j’ai également le troisième tome de mon cycle de Sunset Circus à finir d’écrire. Je ne sais pas quand j’aurai le temps mais j’ai commencé à le faire, c’est un tome qui s’appellerait Sinistre et qui se passe quelques minutes ou quelques heures après le deuxième tome, L’antre du diable, et donc Sinistre raconte l’apocalypse en gros. Dans le même univers. Donc un il y a un chapitre qui est écrit, l’intro est écrite, j’ai écrit aussi un autre bout de texte mais il faut que j’avance dessus mais je ne sais pas trop quand j’aurai le temps. J’ai un projet de roman qui se passe à Cotonou que j’aimerais écrire mais je ne sais pas quand exactement, j’ai le plan plus ou moins. C’est quelque chose qui doit mûrir. Et j’ai un projet dans l’univers de romans de super héros que j’aimerais bien mettre sur papier un jour. J’ai pas encore commencé à bosser le plan ni rien, et ça s’appelle Guerre Froide et Pic à glace. Et donc ça parle à la fois du McCartisme de la guerre froide et de la lobotomie. Voilà.

Tout un programme !

En fait ça part d’un personnage historique, qui s’appelle Freeman, qui a été un grand défenseur de la lobotomie à son époque et qui faisait le tour des États-Unis pour faire des lobotomies à droite et à gauche dans des hôpitaux psychiatriques auprès de gens qui demandaient. Je pense que ça sera assez horrifique, et en même temps il y a quelque chose d’assez humain dans cette histoire parce que ça touche aussi à l’être humain, à des psychoses qui sont assez politiques, et il y a cette volonté de soigner des gens. Il faut voir qu’à l’époque il n’y avait quasiment pas de moyens pour soigner les gens de façon médicamenteuse, on était juste au début où on développait des médicaments pour soigner les gens, donc je pense qu’il y a quelque chose à faire là-dessus. Je ne sais pas quelle forme ça va prendre. J’ai fini le roman, j’essaye déjà de bien bosser dessus, de faire en sorte que moi j’en sois content, que l’éditeur en soit content, et puis après les choses viendront comme elles viendront.

Qu’est-ce que je suis bavard !

Dernière question : si tu devais choisir l’univers d’un de tes romans pour y vivre, ce serait lequel ?

Ah Jason et Robure, je crois. Définitivement. Parce que le principe de Jason et Robure c’est que entre guillemets on va dire tout est connecté, qu’il y a une infinité de mondes parallèles, mais que ça s’étend aussi au niveau des étoiles, donc c’est le principe du multivers, qu’on puisse se balader dans ce multivers-là avec des véhicules qui permettent de passer de mondes en mondes. Ça ça serait quelque chose de vraiment chouette !

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