The Knight and the Moth – Rachel Gilling

Un conte d’amour et de rédemption

Il était une fois une cathédrale, où six prêtresses priaient les Augures. Chaque jour, elles se noyaient, et voyaient le futur de ceux qui venaient en quête de conseils. Chaque soir, elles rêvaient du leur, et de liberté. Car les prophétesses d’Aisling exerçaient pendant dix ans avant de pouvoir franchir le mur et découvrir le monde.
C’était la promesse qu’on leur avait faite.

Un jour, le roi et ses chevaliers arrivèrent à la cathédrale, en quête de présages. En dépit des règles, Six, l’une des devineresses, conclut un marché avec le plus rustre d’entre eux.
Quand ils repartirent, les prêtresses se mirent à disparaître.

Accompagnées de cet arrogant chevalier, Six et sa fidèle gargouille partirent à leur recherche. Retournant hameau après hameau, la jeune femme était prête à tout, même à défier les Augures eux-mêmes, pour retrouver ses sœurs.
Puis son monde s’écroula.

Nous entrainant au cœur de la cathédrale d’Aisling, où les Omens dictent l’avenir et où les rêves peuvent condamner autant qu’ils sauvent, Rachel Gillig signe avec The Knight and the Moth une œuvre d’une intensité rare, mêlant l’élégance du conte gothique à la sensibilité de la romantasy.
Elle explore les zones grises de l’âme par ses personnages déchirés et les émotions brutes qui se dégage de chaque page.

The Knight and the Moth est un récit d’atmosphère, l’écriture lyrique et maîtrisée donne vie sans difficultés aux différents paysages, aux différentes émotions ressenties par les personnages offrant la possibilité aux lecteurs de se plonger corps et âme dans l’histoire comme si nous étions. Chaque mot semble choisi pour résonner au creux du cœur du lecteur. Les descriptions, précises et évocatrices, donnent à l’histoire une dimension presque picturale : on ressent la poussière, le froid du métal, la chaleur d’un regard retenu.

La relation entre Six et Rory, au centre du roman, est l’une des plus belles forces du texte : Ici pas de passion explosive mais une attirance lente et profonde qui ne se base pas sur des critères physique.
C’est compliqué dans un roman de ne pas définir les personnages par leur caractéristiques physiques, ne serait-ce que parce que nous lecteur, en avons besoin pour visualiser les personnages… Et ce que j’ai le plus adoré dans l’écriture de Gilling, c’est justement sa capacité à utiliser le physique des personnages au bon dosage et seulement pour nous permettre de savoir à quoi ils ressemblent
Entre eux, les personnages n’utilisent pas le physique pour se définir, ils utilisent leur caractère, leurs forces, leur faiblesses, leurs rêves et cela donne une toute autre dynamique à la relation qui en fait, pour moi, l’une des plus belle en romantasy.

Pour moi, The Knight and the Moth est un coup de cœur absolu.
En refermant le livre on a le sentiment d’avoir ressenti un milliers d’émotions au travers de chaque page.
Derrière l’intrigue mystérieuse et les visions mystiques, il y a une profonde humanité : celle d’une jeune femme qui apprend à exister en dehors du rôle qu’on lui a imposé, à faire confiance à son propre regard sur le monde.
Un coup de cœur rare, à la hauteur de son titre : aussi gracieux qu’un papillon, aussi noble qu’un chevalier.

Titre : The Knight and the Moth
Série : The Stonewater Kingdom
N° du tome : 1
Auteur(s) : Rachel Gilling
Illustrateur(s) :
Traducteur(s) :
Format : Grand format
Editeur : Orbit
Collection :
Année de parution : 2025
Nombre de pages : 385
Type d'ouvrage : Roman

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