We Are – Nothing But Echoes

Les petits français de Nothing But Echoes, que j’ai découvert lors d’un concert au Gibus il y a quelques mois, sort son tout nouvel album, We Are. Ayant particulièrement apprécié le set je ne pouvais donc pas sciemment passer à côté de cette nouveauté que l’on va donc décortiquer maintenant et qui sort le 18 octobre.

Commençons avec la pochette qui est juste magnifique : un décor post-apocalyptique comme je les aime et une ambiance qui se dégage de l’album dès la pochette. Une seule chose à dire à mes yeux : MIAM ! We Are débute l’album et propose une première approche de leur univers de manière très spéciale : un instru de qualité, des voix lointaines mais puissantes, de quoi intriguer avant que The Course of Disease (Part I) vienne nous mettre une première baffe avec un scream de qualité. L’alternance chant clair et scream se fait parfaitement et le groupe gère parfaitement ses mélodies. La gestion de l’ambiance se fait souvent sur les intros comme par exemple sur The Broken Circle. On retrouve une mise en bouche suivie de guitares lourdes, d’une batterie omniprésente et d’un ensemble de chœur de qualité. Les changements de rythme sont vraiment bien gérés également.

Au final l’ensemble de l’album est à l’avenant : une musique profonde, empreinte d’une ambiance post-apocalyptique particulièrement plaisante et d’une noirceur intrinsèque qui prouve que le metal français a encore des choses à dire ! Prenons par exemple The Final Ride qui propose un son de départ plus électro mais toujours cette profondeur musicale et ce côté entêtant dans les riffs et les mélodies. Un pur moment de plaisir. Le break offert par l’instru de départ de A Fallen Deadlight est magnifique : le clavier gère magnifiquement au milieu de ce silence de mort avant que la voix ne vienne prendre le relai mais de manière lointaine. La conclusion de l’album avec The Course Of Disease (Part II) est un pur bijou : une intro lente, un scream lointain et prenant. On ressent une véritable émotion à l’écoute en tous cas. Et le final avec le « Nous ne sommes plus que échos… » et ce bruit de vent sur des landes infinies conclue juste tellement bien cet album…

We Are est clairement l’un des grosses découvertes de cette fin d’année, une pure tuerie musicale que tous les amateurs de metal mélodique. Venus de Nantes ils savent jouer et le démontrent bien comme il faut à travers dix morceaux qui créent, une fois n’est pas coutume, une véritable ambiance et une atmosphère que l’on ne peut qu’apprécier. A découvrir, sans modération !

We Are
Nothing But Echoes
2018

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