James Graham Ballard : deux belles rééditions chez Tristram

 

Après l’intégrale des nouvelles en trois volumes, La Foire aux atrocités, Sauvagerie, Millénaire  mode d’emploi, Super-Cannes, Vermilion sands, La Face cachée du soleil, La Bonté des femmes, Sauvagerie, les éditions Tristram poursuivent leur travail de réédition du grand James Graham Ballard avec la publication, sous de très belles couvertures, du Rêveur illimité et du Jour de la Création.

Des rééditions bienvenues dans la mesure où il devenait quasiment impossible de trouver ces deux volumes, Le Jour de la Création n’ayant pas été repris depuis ses publications chez Flammarion en 1988 et chez J’ai Lu en 1990, Le Rêveur illimité n’ayant pas non plus été repris depuis sa dernière éditions chez Pocket en 1989, après une éditions originale chez Calmann-Lévy en 1980.

Ci-dessous les présentations de l’éditeur :

« James Blake est un jeune homme solitaire, rêveur et marginal. Son obsession, c’est de pouvoir voler, d’accomplir le premier ” vol à propulsion humaine “. A l’aéroport de Londres, il s’empare d’un petit avion pour accomplir sa première tentative, mais il s’échoue dans la Tamise, à Shepperton, une banlieue tranquille. Miraculeusement rescapé de son accident — on lui apprend qu’il a passé onze minutes sous l’eau —, il est adopté par les habitants de la petite communauté.
Pourtant le doute subsiste : est-il mort, est-il vivant, a-t-il transcendé sa condition de simple mortel ? Dans les jours qui suivent, Blake est en proie à des visions prophétiques. Il métamorphose son environnement et bouleverse la vie de sa nouvelle famille. Un paysage tropical recouvre le décor quotidien, une faune exotique envahit les rues et les jardins. Les gens eux-mêmes, par la puissance démiurgique du narrateur, deviennent oiseaux, poissons ou mammifères, et s’élancent enfin dans les airs pour célébrer ” l’ultime mariage de l’animé et de l’inanimé, des vivants et des morts “.
Agent secret de l’inconscient, J. G. Ballard s’amuse à replacer quelques-uns des plus vieux mythes de l’humanité dans un cadre banlieusard et nous propose une fable sarcastique, un ” Petit Prince ” perverti qui est aussi une parabole sur la situation de l’écrivain, seul véritable ” rêveur illimité “. »

 

« Au coeur mort du continent africain, le docteur Mallory rêve de découvrir un nouveau Nil qui fera refleurir le Sahara. Un jour, au cours des travaux qu’il dirige, la souche d’un vieil arbre, délogée par un bulldozer, laisse apparaître un peu d’eau. Le ruisselet se fait rivière, puis fleuve immense, suscitant sur ses rives une végétation baroque. Le Mallory devient alors l’enjeu d’ambitions politiques rivales.
Dans ce contexte de guerre civile, le docteur Mallory entreprend de remonter jusqu’à la source de” son” fleuve, à bord du vieux ferry-boat qu’il a détourné, le Salammbô. Cette nef des fous d’un nouveau genre attire d’étranges personnages : un producteur de documentaires télévisés qui cherche à se refaire une réputation avec les malheurs du tiers monde ; son assistant indien, parfait Homo technologicus ; une jeune veuve qui a pris la tête d’un curieux harem ; Noon, enfin, l’adolescente sauvage qui connaît peut-être le mystère du fleuve.
Leur équipée est une remontée des eaux de la mémoire et du désir, où chaque personnage tente de retrouver les sources de son obsession à commencer par Mallory, partagé entre le désir d’aller jusqu’au bout du voyage et celui de détruire sa création. Avec ce roman visionnaire, à la fois récit d’aventures, réflexion sur les paradoxes de la création et reconstruction médiatique du réel, Ballard défriche un territoire entièrement neuf : il invente le paysage mental de notre temps. »

 

 

 

 

 

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