Et si c’était vrai – Marc LEVY

Que penser d’une femme qui choisit le placard de votre salle de bains pour y passer ses journées ? Qui s’étonne que vous puissiez la voir ? Qui disparaît et reparaît à sa guise et qui prétend être plongée dans un profond coma à l’autre bout de la ville ? Faut-il lui faire consulter un psychiatre ? en consulter un soi-même ? Ou, tout au contraire, se laisser emporter par cette extravagante aventure ? Et si c’était vrai ?… S’il était vrai qu’Arthur soit le seul homme qui puisse partager le secret de Lauren, contempler celle que personne ne voit, parler à celle que personne n’entend… Une histoire tendre, une aventure pleine d’humour et de rebondissements.

Ayant entendu parler plusieurs fois du célèbre Marc Lévy par des gens qui le trouvaient nul sans jamais l’avoir lu aucun de ses bouquins, je me suis finalement résolue à tenter l’expérience afin d’accomplir ma bonne action annuelle.

L’histoire commence par nous présenter l’héroïne du roman : Loren. Dès les premières linges, on s’attache à cette jeune femme dont l’auteur a dû passer des heures à élaborer le profil psychologique tant le personnage est profond : Loren est jeune, belle (« d’une nudité parfaite » nous dit-on presque tout de suite), intelligente (elle est interne en médecine) et elle vit aux états-unis (ça fait plus branché). Malheureusement pour elle, ce matin-là, en prenant sa voiture, elle est victime d’un terrible accident et tombe dans le coma.
L’auteur change alors de point de vue et nous présente le héro du roman : Arthur. On admire une fois de plus la complexité du personnage et la diversité dont l’auteur fait preuve : Arthur est jeune, beau, intelligent (il est architecte, donc il est également riche), et il vit aux états-unis (c’est plus pratique pour que les deux héros se rencontrent… oui, parce qu’aussi incroyable que ça puisse paraître, Loren et Arthur vont se rencontrer !).

Arthur mène une vie tranquille dans son bel appartement jusqu’à ce qu’un jour, il tombe sur Loren, cachée dans le placard de la salle de bain. Loren lui explique alors qu’elle est très étonnée qu’il puisse la voir : elle est dans le coma depuis des mois, elle a petit à petit réussi à projeter un « double astral » en dehors de son lit d’hôpital, puis de sa chambre, puis jusque dans son ancien appartement (celui qu’occupe actuellement Arthur), et évidemment, elle a décidé de se planquer dans le placard de son ancienne salle de bain (logique, non ? Moi j’aurais fait la même chose). Après s’être demandé s’il n’était pas fou (Arthur est quand même le seul à voir Lauren), le jeune homme décide d’aider la jeune femme à sortir du coma et commence les recherches, Loren à ses côtés.

Afin de ne pas spoiler le lecteur, je n’en dévoilerai pas plus sur l’histoire, dont chaque page révèle son lot d’inattendu. Descriptions à l’eau de rose, réflexions pseudo-philosophiques (“Le temps ferme toutes les blessures, même s’il ne nous épargne pas quelques cicatrices”, écrit l’auteur), clichés en tous genres, rien ne nous sera épargné.

Impossible de terminer cette chronique sans évoquer le style inimitable de l’auteur, qui laissera probablement une trace impérissable dans votre esprit (non aucun, je ne dis bien aucun stéréotype ne vous sera refusé).

Allez, j’ai bon cœur : je ne vous dévoilerai pas la fin et vous épargnerai le reste.
Et si c’était vrai disiez-vous ? Inutile d’employer la forme interrogative ou l’imparfait, le présent de l’indicatif suffit : oui, tout ceci est bien réel, non, vous ne cauchemardez pas (hélas !).

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