Un roman des Sœurs de Bataille des plus réussis.

L’Imperium brûle face à la Treizième Croisade Noire d’Abaddon, entraînant la damnation de secteurs entiers et d’innombrables mondes. Alors que le regard malveillant du Spoliateur se tourne vers Cadia, l’armée sacrée de l’Adepta Sororitas se prépare pour la plus grande bataille de sa génération. La sacrée célestienne Aveline, de l’Ordre de la Rose Sacrée, a un dernier devoir sacré à accomplir avant de rejoindre la bataille de Cadia : sécuriser Orison VIII, un monde-sanctuaire mineur situé dans la Porte de Cadia. Mais lorsqu’une simple mission visant à traquer un sorcier du Chaos se transforme en un jeu mortel du chat et de la souris, un mal ancien est découvert sur Orison VIII – un mal qui connaît son nom. Et si Aveline ne parvient pas à le vaincre, Holy Terra paiera son échec par le sang.
Le début du Dark Imperium en roman
Ce roman se place au tout début de la période Dark Imperium puisque Abaddon débute juste son attaque sur Cadia et la Maledictus Cicatrix n’est pas encore ouverte. Ce sont même les actions d’Aveline qui vont aider à son ouverture. Cette période de transition entre deux grands moments du lore de Warhammer 40.000 est des plus intéressants à découvrir. Jude Reid nous propose une aventure prenante porté avec une héroïne qui est le parfait exemple de la faction qu’elle représente : les sœurs de bataille. Ces femmes, ferventes de l’Empereur, combattent en son nom répartis en ordre religieux. Nonnes du futur, caparaçonnées dans leurs armures et munies de flammes et de bolts pour combattre l’hérésie et les xenos, ces sœurs de bataille sont vraiment intéressantes à découvrir.
Une héroïne passionnante pour une aventure menée tambour battant
Aveline est le parfait exemple de ce que doit être une sœur de bataille : droite, sans faille, brave jusqu’à la mort. Mais parfois j’ai regretté un certain manque de jugeote de sa part. Elle applique ce qu’elle sait à la lettre, à la virgule près, et ne pense pas assez, c’est un peu dommage. En effet par moment des réactions, bien que cohérentes avec le mode de pensée de sa faction, sont un peu rigides et auront pour cause des évènements dramatiques. Alors oui à la fin elle s’en sort, bien évidemment, mais ce ne sera pas par le biais de ses capacités intellectuelles et c’est un peu dommage. Toutefois ses compétences martiales sont indéniables. On prend plaisir à suivre Aveline dans ses aventures en tous cas, et le roman étant assez court ça passe vite et efficacement.
Briseuse de démons est un très bon roman qui met en avant une faction moins mise en avant de l’Imperium, mais que l’on prend grand plaisir à découvrir dans les romans proposés. Le rythme est soutenu, l’aventure intense et on se régale de bout en bout, malgré le côté un peu rigide intellectuellement d’Aveline.