Feary Tales for Strange Lullabies : The Dome – 6:33

Véritable OVNI de la scène metal française, 6:33 a attendu bien trop longtemps avant de sortir l’héritier de Deadly Scenes (2015). Proposant une musique qui tient de l’OVNI, mélangeant ambiances électro avec metal, ils savent comment faire danser leur public notamment au travers de shows hors normes.

Et dès les premières notes de Wacky Worms on retrouve toute la folie du combo parisien. Les rythmes électros sont dansants. Ca envoie grave et l’on se prend facilement au jeu du son. Cette entrée en matière flamboyante épate et étonne. De nouveau le groupe nous propose des titres surprenant comme Holy Golden Boner et son rythme initial un peu jazzy avant que ça reparte complètement en alchimie musicale étrange mais séduisante. Party Inc. vient proposer des rythmes très rapides, électro avec une petite composante SF qui ne va pas faire mentir la pochette. L’univers qui nous est proposé est dément et fonctionne merveilleusement bien.

Bon nombre de morceaux comme Rabbit in the Hat viennent continuer à créer la surprise. On ne sait pas exactement pourquoi on aime, mais on aime c’est certain. Ça envoie du rythme, tout en conservant un aspect planant. On se prend vraiment au jeu de la musique du groupe, inattendue à chaque seconde. Retour du jazzy sur Flesh Cemetery qui de nouveau nous fait danser avec son groove si atypique.

Tout cet album est tout bonnement impeccable de bout en bout. Le groupe nous délivre une ambiance acidulée et pop, développant un univers cyber-punk étrange et prenante. De nouveau le groupe propose une musique complètement barrée mais séduisante. Feary Tales for Strange Lullabies : The Dome aura clairement, à mes yeux en tous cas, valu les six ans d’attente !

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