Gost + Svart Crown + Mur – Petit Bain – 11/03/2020

Dernier concert parisien pour moi avant la longue période de confinement que nous affrontons, et celui-ci verra monter sur la scène du Petit Bain Gost, Svart Crown et Mur. Une soirée qui fleure bon la délicatesse et le roses des prés !

Mur, visuel et auditif au top

 

Mur entame la soirée dans un Petit Bain peu rempli. Le virus et la psychose ont bien commencé à faire leur œuvre malheureusement. Et c’est vraiment dommage car le groupe vaut le détour. Proposant un black metal atypique, immersif et prenant le groupe nous balance immédiatement une grande baffe musicale. Leur son est majestueux et le chanteur s’époumone pour la bonne cause. Fait rare dans le black : le groupe ne joue pas intégralement dans le noir et a eu l’intelligence de développer un jeu de lumière intéressant. La salle se remplit peu à peu mais cela reste bien trop mince pour célébrer leur talent…

Svart Crown, une superbe prestation

Svart Crown qui vient ensuite est LA raison qui m’a fait me déplacer sur cette date. Leur dernier album, Wolves Among The Ashes, m’a mis l’une des plus grosses claques musicales de ce début d’année et je ne pouvais donc pas les louper. Tout se met en place et ils ouvrent sur l’exceptionnel Thermageddon, de quoi me faire sauter de joie immédiatement. Le concert s’ensuit et ils alternent entre titres plus anciens et leur nouvel album. Clairement ils prennent leur pied sur scène à l’image du guitariste-chanteur qui sourit en continu. Mon seul bémol : les lumières. Pas un brin de lumière sur leur visage et c’est vraiment dommage car cela aurait ajouté à l’intensité du moment je pense. En tous cas aucun regret : ce set valait le déplacement et le groupe démontre qu’il assure aussi sur scène.

Gost, un set inattendu

Gost, sur le principe c’est un peu moins ma came. Mélange de black metal et d’électro, le groupe propose des choses intéressantes à un Petit Bain qui s’est tout de même rempli un peu. Enfin je dis le groupe mais ils ne sont que deux sur scène : le chanteur et un bassiste, le reste se jouant en automatique derrière. Le concept est intéressant, même si les fans hardcore de ce groupe n’ont pas vraiment compris la première partie du set faisant la part belle au côté plus black/doom qui semble ne pas leur appartenir réellement.

Le fait est que cette soirée, la dernière avant longtemps, m’a permis d’avoir du très bon son à me mettre dans les oreilles. The Link Productions nous a donc offert une très belle date avec une affiche toute aussi sympathique, qui aurait mérité de profiter de meilleurs auspices, mais malheureusement c’est le jeu…

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