Entretien avec Franco et Clem de One Life All In

Groupe de punk-rock originaire de Lyon, et de Cleveland pour certains membres, One Life All In sort ces jours-ci son second EP, Letter Of Forgiveness. Un disque puissant et bien rythmé qui devrait plaire à tous les amateurs du genre. Et voici qu’on me propose de leur poser quelques questions pour en savoir plus sur eux, comme résister ?!

Bonjour, et merci de prendre le temps de répondre à ces quelques questions. Pouvez-vous tout d’abord vous présenter et nous expliquer ce que vous faites dans One Life All In?

Franco : Hello, je suis le bassiste à l’origine du groupe que j’ai monté avec l’aide de Clem (guitare). Nous avions joué ensemble auparavant dans Seekers of the Truth pendant presque 10 ans. Nous avons sollicité Don Foose (ex-The Spudmonsters) au chant puis Kevin Foley (ex-Abbath, ex-Benighted) à la batterie. One Life All-In s’est ainsi formé en 2016. Un 1er EP « The A7 session » est sorti en 2017. Un nouvel EP « Letter of forgiveness » arrive fin avril.

Comment définiriez-vous le groupe et sa musique pour quelqu’un qui ne vous connaît pas ?

Franco : One Life All-In est issu de la scène punk-hardcore mais n’hésite pas à s’en affranchir en enrichissant sa musique avec des éléments rock, metal ainsi que tout ce qui peut nous passer par la tête. Liberté est vraiment le mot d’ordre de ce groupe.

Letter Of Forgiveness  est le dernier EP du groupe. Comment s’est passé le travail dessus ? Qui compose la musique, qui écrit les paroles ? Et surtout quelles sont vos influences ?

Franco : Clem et moi-même nous partageont la composition de la musique, en échangeant et associant nos idées. C’est vraiment un partenariat. Don, notre chanteur, se charge ensuite des textes puis Kevin apporte la touche finale à l’ensemble.. Nos influences sont multiples car nous avons tous les 4 autant de points communs que de divergences dans nos goûts musicaux. Nos influences sont donc  un assemblage de punk, hardcore, rock, metal, … que nous prenons soin de bien mélanger pour essayer d’en tirer quelque chose d’original.

Clem : Nous avons un peu changé notre manière de travailler sur ce 2eme EP. Sur The A7 sessions, Franco venait avec des morceaux complètement ficelés tant au niveau des riffs que des structures. Sur Letters of Forgiveness, tout le monde avait sa place. Don était libre de faire ce qu’il voulait au niveau du chant, Kevin libre de faire ce qu’il voulait à la batterie.
Au niveau de notre méthode: Nous travaillons beaucoup sur ordinateur, et généralement Franco propose un riff ou deux, nous programmons une batterie, on rejoue, on cherche, on déplace les parties dans un sens puis dans l’autre… Et une fois qu’on a structuré le morceau et qu’on en est satisfait, on le soumet à Don qui place son chant et enregistre ses parties chez lui. Il est arrivé quelquefois que Don écourte ou rallonge des parties à cette étape pour coller à ses paroles. Kevin arrive en fin de chaîne, et nous fait son retour sur la compo, sur des idées d’arrangements, des enchaînements.
Au niveau influences, pour ma part j’aime autant le hardcore, le punk, le post rock/hardcore. Par exemple, j’aime autant Propagandhi, Comeback Kid, Shai Hulud, Counterparts, Explosions in the Sky…

Quelle est votre chanson préférée de l’album et pourquoi ?

Franco : c’est « Sacred Heart » en ce qui me concerne, car c’est la chanson la plus aventureuse que nous ayons enregistré à ce jour. J’en suis vraiment satisfait, et c’est là encore, un bel exemple de partenariat d’écriture que nous avons eu avec Clem. Nous avons développé dans ce titre une ambiance inédite pour One Life All-In, limite doom avant d’accélérer le tempo pour finir sur quelque chose d’assez énervé mais mélodique.

Clem : C’est difficile à dire parce que j’aime toutes les chansons du EP. Celle que je préfère jouer est Cold Hand Struggles – un morceau très punk/hardcore. Et j’ai beaucoup aimé remettre au gout du jour la chanson de The Cult, et je trouve que Don a fait un super boulot dessus.

Comment s’est fait le travail sur la pochette, qui rappelle un jeu de cartes, probablement lié au nom du groupe ?

Franco : c’est Dave Quiggle, illustrateur/tatoueur californien qui en est l’auteur. Il a travaillé avec de grands noms comme Foo Fighters ou Queens of the Stone Age par exemple. Il n’y a pas de lien direct entre la pochette et le nom du groupe. C’est juste un visuel, proposé par Don (qui est ami avec Dave Quiggle) que nous avons beaucoup aimé.

Point de vue clip, vous avez déjà sorti des choses avec Letter Of Forgiveness, mais d’autres sont-ils actuellement prévus pour soutenir la sortie de l’album ?

Franco : Une 2eme vidéo qui illustre le titre « Hey man ! » sortira le 24 avril, jour de sortie officielle du EP.

Clem : Je me permets un peu d’auto-promo – j’ai remis à jour ma chaîne Youtube sur laquelle je reprends à la guitare des morceaux de groupes que j’aime, et dernièrement j’ai fait une vidéo de Letters of Forgiveness. Les curieux peuvent retrouver les liens sur la page FB de One Life All-In.

Quel est votre pire souvenir sur scène ?

Franco : mon pire souvenir ne s’est pas passé sur scène, mais après un concert. C’était du temps de Seekers of the Truth dont je parlais en début d’interview. Nous étions logés par une orga dans un squatt où le mot hygiène avait manifestement été banni depuis un bon paquet d’années. Une expérience que je ne conseil à personne.

Clem : Pas de mauvais souvenir, mais un souvenir plutôt marrant avec Remorse (groupe de grind dans lequel je jouais de la basse au début des années 2000). Lors d’un concert avec Inside Conflict à Saint-Etienne, un mec du public s’est posé devant moi et a commencé à se masturber. Ça a duré quelques minutes pendant lesquelles j’ai fait comme si de rien n’était et j’ai continué à jouer. Son affaire terminée il est parti et je ne l’ai pas revu de la soirée.

Merci et à très bientôt j’espère !

Franco : merci beaucoup pour l’interview.

Clem : Merci pour l’interview et l’intérêt que vous portez à One Life All-In et merci aussi pour tout le travail que vous faites avec le Webzine – c’est grâce aux passionnés comme vous que notre culture vit.

 

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