Le 19 octobre à la Brasserie de l’Être se tenait la seconde édition d’Imagibière, un salon littéraire et geek qui se définit comme « Festival de littérature fantastique ».
Le cadre
J’ai, dans l’ensemble, vraiment bien aimé le concept de ce Salon.
Cependant, le cadre dans lequel il se déroule est sans doute l’aspect qui m’a laissée le plus mitigée : ce cadre est intéressant mais, à mon sens, assez mal exploité. Il est certain qu’il n’était pas forcément évident de faire tenir le festival dans cet entrepôt de pierres grises : l’entrée sert d’espace de démonstration, quelques stands ont été calés à droite – à gauche et tout au fond, entre de grandes cuves en fer et tuyaux, un espace conférence a été aménagé. Le décor ne manque donc pas d’originalité mais les lieux ne sont absolument pas décorés : ce n’est pas très joli et un peu triste. J’ai trouvé ça un peu dommage.
L’ambiance
L’ambiance est très sympathique et assez représentative, je trouve, d’un petit salon littéraire.
Imagibière est une bonne occasion de croiser des éditeurs, auteurs et autres intervenants du monde du livre, ou juste de boire une bière en compagnie de passionnés. L’ambiance est assez familiale : de quoi passer un agréable samedi après-midi.
C’est seulement la seconde édition du festival Imagibière et on sent déjà que le concept, dans les années à venir, pourrait vraiment devenir très sympa s’il se développait davantage.
Les exposants
Parmi les exposants, on retrouve bien sûr plusieurs petites maisons d’édition venues présenter leurs ouvrages. Quelques auteurs proposent également des dédicaces. En fait de littérature fantastique, les genres de l’imaginaire sont ici bien représentés, mais la littérature blanche y trouve aussi sa place (en plus des quelques ouvrages dédiés à la bière et autres boissons).
Enfin, au fond du festival, un immense comptoir propose un grand choix de bières, mais également des softs pour les plus raisonnables.
Les animations
En plus des livres et des bières, des conférences se déroulent dans le fond. En raison de la petite taille des lieux, l’ambiance est très intimiste : quelques chaises et bancs ont été disposés derrière les conférenciers, ce qui donne une impression de proximité avec les invités.
Parmi les autres animations proposées, une initiation aux combats d’épée laser s’est déroulée dans l’entrée de l’entrepôt. Armés de sabres lumineux, les escrimeurs montrent un joli combat. S’en suit une initiation accessible aux plus jeunes, mais aussi aux adultes.
En bref
Imagibière est donc une jolie découverte : s’il m’a semblé que le cadre laissait un peu à désirer, j’y ai retrouvé l’ambiance sympathique des petits salons littéraires, et au vu du monde présent, je n’étais pas la seule. Je suis curieuse de voir ce qu’il en sera du festival d’ici quelques années.