Unlock – Timeless Adventures – Space Cowboys

C’est un peu de compliqué de parler d’un jeu dont il ne faut rien dévoiler afin de ne pas gâcher le plaisir des autres.

Je vais donc y aller comme ça vient, on verra bien ^^ (mais no spoil quand même, soyez rassurés !)

Unlock : le principe ?

Le jeu a été As d’or, et jouit donc d’une grande notoriété. Mais, en quelques mots : dans Unlock, les joueurs ont 60 minutes pour “débloquer” la situation d’une aventure dans laquelle ils sont plongés. Le tout se fait par l’intermédiaire des cartes (qui scriptent le scénario), numérotées, et utilisées au moment idoine (c’est à dire lorsque le numéro de ladite carte apparaît sur l’une, face découverte, formant le “plateau de jeu” à un instant t. Simple ? Oui, d’autant qu’il il a un tutoriel à chaque fois qui permet aux nouveaux venus de se faire rapidement la main et de comprendre les mécanismes.

L’ensemble de la partie est supportée par une appli (gratuite, évidemment) qui va servir de support auditif, de chronomètre et qui permettra d’utiliser les différents objets du scénario.

Ici, on parle donc de la 6e (eh oui, déjà) boîte éditée par les Space Cowboys : Timeless Adventures. 3 scénarios – comme à chaque fois – de difficulté croissante. Ici donc, les thèmes sont : le cirque, Arsène Lupin et les voyages dans le temps. Je n’aborderai que les aventures 2 et 3 (nous avons conservé la plus “simple” pour jouer avec nos plus jeunes enfants.

Coups de génie ou capilotractage ? Ou les deux ? ^^

C’est un peu la question que nous nous sommes posée à la fin des deux parties. Il est évident que les scénarios présentés ici sont, pour le Lupin, très fidèle à la période historique correspondante (avec une patte graphique tout en sépia du plus bel effet, une véritable réussite à ce niveau) ; pour le voyage temporel, la difficulté d’élaboration de ce genre d’histoire est d’une extraordinaire complexité (qui a dit paradoxes et boucles temporels) ce qui n’empêche pas le scénario d’être d’une grande fluidité et de garder de la cohérence tout le long.

Dans les deux cas, on se plonge rapidement dans les ambiances respectives et on se surprend, comme à chaque fois, à retourner les cartes dans tous les sens, à les observer sous tous les angles pour tenter de comprendre « mais pourquoi on est donc bloqués, nom de nom ! ». Et ce chronomètre, dont les secondes défilent imperturbablement… Une vrai torture ^^

Donc oui, de ce côté là, pas de souci : pari réussi et contrat rempli.

Restent certaines énigmes – ou portions d’énigmes, qui, pour moi, défient toute logique (d’où le capilotractage dont je parle un peu plus haut). Certains pans des scénarios sont quant à eux purement géniaux en terme de conception et d’inventivité, mais, il est vrai que quelquefois, nous avons été bloqué à certains endroits et la solution n’est venue que par élimination systématique de toute les possibilités.

Et c’est un peu dommage, ça casse pas mal le rythme de l’histoire. Alors je ne dis pas qu’il faut que tout soit trop facile, bien évidemment. Mais si je prends un autre « fracasse-neurones » très difficile comme Sherlock Holmes Détective Conseil, dans ce dernier cas, même s’il faut avoir une logique à toute épreuve pour ne pas se faire balayer par Holmes, au moins, c’est tout à fait plausible et trouvable en cherchant.

Ou alors, je suis trop bête pour certaines énigmes tarabiscotées (c’est aussi une possibilité, hein ^^).

De plus, certaines cartes du scénario 3 ne disposent pas de toutes les indications en termes de symboles (alors oui, le code couleur de la carte aide, mais là aussi, on a du coup cherché et perdu du temps).

Il m’est difficile – et c’est très dommage – d’en dire plus sans rentrer dans les histoires et donc faire du moche « divulgachage qui va pas bien tu t’es pris pour qui ? »

En conclusion, donc ?

Même si certains détails nous ont franchement parus tirés par les cheveux, il n’en reste pas moins que nous avons pris beaucoup de plaisir à vivre ces deux aventures (comme cela a été le cas avec la boîte précédente). Le côté convivial par l’échange entre les joueurs est toujours aussi plaisant – et impératif. Quant à la direction artistique (sur tout pour Lupin – oui, je l’ai déjà dit^^), elle est d’une grande justesse et parfaitement réussie.

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