Children of Bodom nous revient ce printemps avec son dernier opus Hexed, un bon album qui se situe dans la continuité des précédents, sans pour autant se démarquer spécialement des autres.
Hexed débute avec le titre The road, une chanson énergique où l’on retrouve immédiatement la patte du groupe et un refrain très accrocheur que les fans apprécieront sûrement de chanter. Ces refrains sont, je trouve, l’un des points forts de Children of Bodom car généralement très réussis de par leur mélodie : c’est le cas notamment pour The road, Glass Housses, Plattitudes and Barren Words et l’excellent Hecate’s Nightmare.
On y retrouve bien sûr aussi des solos de guitares endiablés comme dans Kick in a Spleen, Plattitudes and Barren Words, ou Hecate’s nightmare. Certains de ces solos ne sont d’ailleurs pas pas sans rappeler l’Été de Vivaldi, notamment sur le début de Glass Houses ou le refrain de Hexed.
Le meilleur titre de cet album est à mon sens Hecate’s Nightmare, car il combine à peu près tout ce que j’aime chez Children of Bodom : des carillons, des ruptures brutales au sein du morceau, un refrain très accrocheur et mélodique et un bon solo de guitare.
Plattitudes and Barren Words est aussi excellent, de par son refrain et ses solos de guitare.
J’ai également beaucoup aimé Say Never Look Back, qui propose de très bon passages instrumentaux avec une jolie mélodie et un rythme à la hauteur de l’ensemble.
C’est Knuckleduster qui clôt l’album. Ce morceau n’est à mon sens pas le meilleur mais se situe totalement dans la continuité du reste.
Hexed est donc un album à travers lequel j’ai pris plaisir à retrouver Children of Bodom.
Hexed
Danger Johnny
Mars 2019