Entretien avec Martin, de Parpaing Papier

Parpaing Papier. Ce nom ne vous dit peut-être encore rien mais vous allez rapidement apprendre à les connaître, eux et leur univers déjanté. Petite discussion avec Martin, fondateur du projet, autour d’une bière.

Bonjour, et merci de répondre à ces quelques questions. Peux-tu tout d’abord te présenter et nous expliquer ce que tu fais dans Parpaing Papier ?

Je m’appelle Martin, et je suis le chanteur de Parpaing Papier ! Après avoir été le chanteur de Dancefloor Disaster pendant six ans et le chanteur de Qui aime ça ? pendant douze ans, et aussi le singe batteur dans Andreas & Nicolas pendant cinq ans.

Pourquoi Parpaing Papier, c’est quoi le rapport ?

Le rapport c’est qu’on galérait à trouver un nom, ce que tout groupe connaît. Je ne voulais pas de nom anglais mais français et le soucis c’est qu’on se retrouve vite avec des noms du genre Les Hurlements de Léo. Je voulais que ça reste rock, et Parpaing Papier parce que c’est le surnom que me donne un de mes potes. Il m’appelle comme ça depuis une dizaine d’années car il trouve que Martin ça sonne comme Parpaing et que mon nom de famille, Hallier, sonne comme papier. Et donc il m’appelle Parpaing Papier. Et cette private joke est devenu le nom. Ca décrit bien la musique aussi : parpaing le côté rock, et papier le côté pop et doux que l’on a aussi. Et au moins ça se retient bien.

Du coup premier EP. Comment ça s’est passé pour la compo ? Qui a écrit la musique, qui s’est penché sur les paroles ?

J’ai vraiment tout fait avec Antoine, l’ancien guirariste de Dancefloor Disaster, et j’ai écrit les textes. Ca a été un travail en sous-marin d’un an, à deux, où tu bosses avec ton pote, tranquille. Et ensuite formation du groupe avec les rencontres avec Fabrice le bassiste, Corentin le batteur, et Clotilde, qui a dix-neuf ans, a pris le rôle de guitariste. Et maintenant on travaille en groupe.

Tu es coincé sur une île déserte avec le groupe, il n’y a rien à manger. Tu manges qui en premier ?

Je suis obligé de dire Fabrice car c’est celui qui a le plus de marge (rires). On est trois petits gabarits et le bassiste. Avec un demi-mollet ça va on mange plus pendant quinze jours tu vois…

Maintenant que l’EP est sorti, vous travaillez sur quoi ?

D’ici six mois on veut retourner en studio et réenregistrer quatre ou cinq morceaux, un clip, un single, et un album que j’aimerais en 2021. On regarde tous dans le même sens et c’est cool.

Du coup, faire le singe batteur ça t’a apporté quoi par rapport à ton expérience actuelle ?

J’ai toujours été batteur, et ça m’a fait jouer au clic comme un malade. Cinq ans de clic, et donc à jamais je serais reconnaissant pour ça.

Comment est-ce que tu fais pour cumuler toutes tes activités, c’est pas trop compliqué ?

Je suis intermittent du spectacle, ce qui est une chance car nous avons un statut réel. Et du coup je peux cumuler dessus mes activités de DJ et musicien dans différents projets. Je passe mon année à répéter, jouer, écrire, booker le groupe, j’organise des concerts… et ça fait mon année. Le seul désavantage de ce statut reste le fait que tu peux difficilement anticiper niveau argent et niveau travail au-delà de 18 mois.

Si tu devais convaincre quelqu’un d’écouter Parpaing Papier, tu lui dirais quoi ?

Je lui dirais que justement ça peut lui plaire que c’est aussi brut et rocailleux qu’un grand coup de canne dans la tronche, mais que c’est aussi tellement doux que c’est pop et que je ne connais personne qui n’aime pas cette ambiance Radiohead, Queen, Beatles. Donc pour prendre un bon coup de parpaing rafraîchissant bah il faut nous écouter !

Merci beaucoup pour tes réponses et j’espère avoir le plaisir de découvrir ton groupe prochainement sur scène à Paris !

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