Entretien avec Fred, guitariste de Ataraxie

En bon fan de Doom, plus particulièrement français, la sortie d’un album d’Ataraxie est une excellente nouvelle. Et quand la sortie est de la qualité de Résignés dont je vous parlerais prochainement dans une chronique alors on ne peut pas louper le coche ! J’ai donc pris le temps de poser quelques questions au volubile Fred Patte-Brasseur guitariste depuis dix-huit ans maintenant dans le groupe, mais pas que. Un entretien qui nous permet de mieux plonger dans les arcanes d’un des groupes phare de la scène Doom française…

Bonjour, et merci de prendre quelques minutes pour répondre à mes questions. Est-ce que tu pourrais tout d’abord prendre quelques minutes pour te présenter et nous expliquer pourquoi tu es devenu musicien ?

Bonjour, et merci à toi de me les poser ! Je m’appelle Frédéric Patte-Brasseur, je suis guitariste au sein d’Ataraxie, Funeralium, Conviction, Stabwound et Mourning Dawn. Ça fait quelques groupes, mais comme tu peux t’en douter, la musique est une passion dévorante !

La musique est depuis toujours mon deuxième langage, et un atavisme : mon grand-père était organiste, chef d’orchestre et de chœurs et enseignait le piano, et ma grand-mère enseignait le piano et le solfège. Aussi loin que je me souvienne, j’ai eu un instrument dans les mains. Avec la rébellion adolescente est venu le metal, et avec le metal l’envie de jouer de la guitare… et ça ne m’a jamais quitté.

Qu’est-ce que Ataraxie ? Et d’où est venu ce nom ?

Ataraxie est un groupe de Doom/Death metal extreme, qui sévit depuis maintenant presque 19 ans en Normandie. Nous sommes cinq musiciens, dont trois guitaristes. Bien qu’aujourd’hui nous soyons je pense assez mature en tant que groupe pour revendiquer posséder notre propre style, nous revendiquons comme influences aussi bien des groupes comme disEMBOWELMENT, Evoken, que des groupes plus extrêmes comme Bethlehem, du Death old school à la Autopsy ou encore du Doom plus traditionnel comme Candlemass.

Comment s’est créé le groupe, quelle a été l’impulsion initiale ?

L’initiateur a été Jonathan Théry, qui souhaitait après le split de son premier groupe de black metal se mettre à jouer du Doom/Death, d’une part parce qu’il adorait ce style, et d’autre part parce qu’il n’y avait pour ainsi dire quasi pas de groupes se revendiquant de cette scène dans l’hexagone à cette époque.

A l’époque, tous les membres de la scène metal rouennaise se croisaient chez le disquaire Hellion Records, et c’est le propriétaire des lieux qui nous a tous mis en relation. Le groupe s’est formé à l’automne 2000, a donné ses premiers concerts en avril 2001. En mai, un des deux guitaristes originels est parti, et j’ai été recruté à sa place. Ça a été le dernier changement de line-up avant de passer à trois guitaristes en 2014 !

Initialement, venant d’une ville avec une scène métal vraiment extrême, nous faisions plutôt un Death/Black teinté d’influences Doom, mais assez vite nous avons mis le côté Doom plus en avant. L’idée initiale en tous cas a toujours été, et reste toujours, d’être un groupe de Doom Death Metal, et les trois mots sont importants ici !

Comment, à titre personnel, définirais-tu le Doom ?

Quand on me pose la question, j’ai l’impression d’être un de ces bluesmen qui explique l’essence du blues. C’est d’ailleurs une comparaison que je fais souvent aux néophytes  : « Tu vois le rock ? Tu vois ce qu’est le blues au rock ? Ben le doom, c’est le blues du métal ». Et c’est pas faux !

Pour revenir à ta question : déjà pour moi c’est indissociable de Metal. Je parle de Doom Metal pour ne jamais oublier que ça en est, du métal.

Ensuite, le mot Doom en anglais veut dire « le destin » dans son sens le plus tragique. Doomsday c’est l’apocalypse, to be doomed c’est être condamné par le destin…

Du coup cela va revêtir pas mal d’aspects différents sur un plan musical, mais tu trouveras toujours le côté mélancolique, pesant, tragique et sans espoir. C’est ce que tu vas entendre dans la voix de Eric Wagner de Trouble… dans les riffs de Candlemass… ou dans l’orgue de Skepticism par exemple.

En fait, l’exemple parfait pour moi et qui résume toute l’essence du style, c’est tout bêtement la première chanson de Metal du monde : Black Sabbath du groupe du même nom. Tout y est !

Résignés est le nouvel album du groupe. Comment s’est passé son processus de création ? Qui a écrit les paroles, qui s’est penché sur la musique ?

Notre manière de composer est peu ou prou la même depuis nos débuts. Jo apporte l’impulsion initiale, voire un squelette quasi complet de chanson, très dépouillé, et chacun s’en empare et l’enrichit au fur et à mesure. Nous jouons, rejouons, passons à la suite, faisons pas mal d’essais/erreurs et ainsi de suite jusqu’à ce que nous considérions que la chanson soit terminée, n’ayant plus rien à rajouter.

Pourquoi avoir pris six ans avant de sortir ce nouvel album ?

Je t’avoue que pour moi, les six ans sont passés plutôt vite. Une fois notre album précédent sorti, notre guitariste Sylvain, cofondateur du groupe, a pour raisons familiales décidé d’arrêter ses activités musicales début 2014. Nous avons dû recruter un nouveau guitariste, mais nous hésitions entre deux guitaristes… et nous avons finalement décidé de ne pas choisir, de prendre les deux. Et de nous donner un bon coup de pied aux fesses, musicalement parlant, au passage.

Il a donc non seulement fallu intégrer deux nouveaux musiciens, mais en plus réarranger nos morceaux pour le nouveau line-up. Jusqu’à la fin 2014, nous nous sommes concentré sur les dates pour promouvoir l’être et la nausée, avec un remplaçant derrière les fûts, notre batteur ayant déclaré des problèmes de santé le tenant loin des fûts pendant la quasi totalité de l’année.

1 an et demi s’était donc déjà écoulé lorsque nous avons pu attaquer la composition de l’opus suivant, en 2015. À la fin de l’année, nous avions déjà la moitié de l’album quasiment composée, et une chanson prête pour la scène. Toute la première moitié de 2016 a été consacrée au live, puis nous avons pu reprendre la composition. Nous sommes passés en phase de preproduction de l’album sur la deuxième moitié de 2017, à nous enregistrer en live, fixer les tempos, etc, et enfin l’enregistrement proprement dit de l’album a commencé fin 2017.

Les prises de sont étalées jusqu’en mars 2018, le mixage a duré jusqu’à l’été. On aurait pu le sortir directement à l’automne, mais c’était sans compter que le pressage de la version vinyle était soumise aux aléas de fabrication de l’usine, et du temps d’envoi à tous les distributeurs de Xenokorp à travers le monde.

Alors bien sûr, c’est tout de même long, mais c’est malheureusement aussi un problème inhérent à tous les groupes de notre envergure, où nous n’avons que les week-ends de disponibles pour soit répéter, soit jouer des concerts, soit composer.

Bon, on termine avec plus de  80 minutes de musique quand même ! Mais on commence à se dire que la prochaine fois, nous allons peut-être nous arrêter de composer avant d’avoir une heure de musique, histoire d’accélérer un peu les choses. Enfin… on verra bien !

Quelle est ta piste préférée de l’album ?

Alors là, c’est une question cruelle ! Sincèrement je les aime toutes, et elles ont toute une atmosphère bien à elles ces chansons. Bon sinon allez… Coronation of the Insane Ones, d’une très courte tête ?

Si tu pouvais refaire quelque chose sur cet album, ça serait quoi ?

Un tout petit truc de pas grand-chose, mais j’y repense souvent en écoutant l’album. Il y a un moment sur une des chansons, nos trois guitares mélangées font un accord un peu bizarre, ça doit durer même pas deux secondes, mais bien sûr ça me saute à la figure. Je me revois à la prise dire à mon camarade « t’es sûr que c’est ça que tu joues ici ? » et devant son air catégorique, continuer sans plus me poser de question. Bon, il a enregistré en premier sans les autres parties de guitares ou de basse, dans le contexte ça passait. Mais si c’était à refaire, j’insisterai pour changer ce do# majeur en do# mineur. Le pire, c’est que je suis certain que personne ne va entendre ce détail !

Pour ce qui est du travail sur l’artwork, comment ça s’est passé ? D’où est venue l’idée initiale, l’impulsion de départ, avec cette décapitation ?

L’artwork est une collaboration entre le photographe rouennais Kalistor Dinent’dal et le groupe. Kalistor est un talentueux photographe, très à l’aise avec le noir et blanc, que nous connaissons et apprécions depuis des années.

Il nous a fait une magnifique série de photos (à découvrir dans notre vidéo de People Swarming, Evil Ruling), que le travail d’Arturo Vargas a ensuite magnifié.

L’idée initiale c’était de relier visuellement le mot « Résignés » avec l’ambiance se dégageant dans nos textes et notre musique. Le concept est le suivant : un groupe de personnes, les « Résignés », décide, face à l’insupportable réalité d’aujourd’hui, s’en finir. Ils se réunissent autour de leur bourreau, lui remettent les instruments de leur propre destruction, et décident, en bons produits de la société du spectacle et du voyeurisme, de se délecter de la fin de leurs camarades avant d’eux même y passer.

Ce que j’aime particulièrement avec ce concept, c’est qu’on peut le lire comme une allégorie du monde actuel, mais sur plusieurs niveaux. C’est visuellement fort, ça interpelle, et j’espère que cela ne laissera personne indifférent.

En tous cas je profite de cette interview pour remercier encore les camarades qui sont venus jouer les Résignés pour nous.

Peux-tu, en cinq mots, définir cet album ?

Sombre. Écrasant. Varié. Apocalyptique. Ambitieux.

Quel est ton pire souvenir sur scène ?

Sur la tournée commune Ataraxie / Ophis / Majestic Downfall, j’ai eu la bonne idée de me choper une méchante grippe deux jours avant le début de celle-ci. Dans ces cas-là, on se couche et on attend, mais dans mon cas il a fallu aller jusqu’à Hambourg avant d’être remis et donner un concert dans la même journée. Je tenais à peine debout quand on a attaqué notre set, et une nausée gigantesque n’a fait que monter, et monter encore pendant tout le temps où on a joué. A la dernière chanson, j’ai vraiment cru que je n’arriverai pas à tenir jusqu’au bout. J’ai juste eu la force d’aller m’écrouler dans les coulisses ensuite. En fait, ce n’était déjà plus une méchante grippe : c’était une sale pneumonie. J’ai continué la tournée jusqu’au bout (avec quelques antibiotiques et médicaments pour m’aider), et à mon retour mon médecin m’a assigné à résidence un bout de temps.

A part ça, le pire moment (très Spinal Tap) qu’on a collectivement vécu dans notre groupe, c’est la fois où nous avons été invités à ouvrir un festival français plutôt connu, où nous avons fait quelques centaines de kilomètres directement en sortant du boulot pour être sûrs d’être à l’heure aux balances. Le lendemain, avec encore des valises sous les yeux, on arrive de bon matin, on s’installe, tout se passe bien… des copains sur le camping entendent le son des balances, nous disent que c’est énorme… et puis le festival n’ouvre pas. On attend, amplis allumés, sur la scène qu’on nous donne le moment où commencer. On prend une bière pour patienter. Une heure passe. Ok voit le public qui attend dans le cagnard que ça ouvre. Et puis au bout de plus d’une heure trente de retard, le stage manager vient nous voir et dit « bon, ben c’est pas moi qui devrait vous le dire, mais vous êtes annulés ». On a cru à une blague, mais sur la scène d’à côté, on a vu les techniciens qui démontaient le backline du groupe qui devait jouer après nous. On a exigé que le directeur du festival vienne nous le dire, et refusé de bouger sans la promesse écrite que nous reviendrions jouer l’année suivante en bonne place sur l’affiche pour compenser. Parce qu’en plus le festival avait reprogrammé ses horaires, en excluant les deux groupes d’ouverture entre temps. Nous avons tenté de négocier pour jouer, mais rien n’y a fait.

On est bien sûr rentrés fort mécontents chez nous et en ne se privant pas de le dire, ce qui a bien sûr un peu dérangé les organisateurs du festival. Quand il s’est agi de faire tenir leur promesse, il a fallu négocier car ils hésitaient, vu qu’on n’avait pas été « très cool ». Finalement on a réussi à revenir, jouer juste avant Eyehategod, et au final tout s’est très bien passé pour tout le monde. Ironie du sort, Eyehategod s’étant trompé de route ce jour-là, n’a pas joué dans le festival, nous avons donc eu droit à du temps de set supplémentaire !

Et justement, quels sont les prochains concerts du groupe ?

À l’heure où j’écris cette interview, nous avons quatre dates à annoncer dans les prochains jours : le concert de release party aura lieu à Paris, au Klub (avec un after au Black Dog) le 18 mai, puis la semaine suivante, le 25 mai, nous jouerons au Rock’n’eat à Lyon avec Witchgroove, le 8 juin aux Pays-Bas à Tilburg avec les chiliens de Sol Sistere et les allemands de Kalmen, et enfin le 9 juin à Malines, juste au nord de Bruxelles, avec nos vieux camarades de Marche Funèbre. Nous laisserons ensuite passer l’été et ses festivals pour rattaquer les concerts à la rentrée et tourner, si possible, pendant les prochaines vacances de la Toussaint.

Et point de vue clip, Ataraxie en est où ?

Sujet difficile ! La difficulté pour nous c’est que vu la longueur de nos chansons, il s’agit plus de court-métrages que de clips à proprement parler. Si tu ajoutes à ça le fait qu’on a pas du tout envie de faire les choses comme tout le monde (on est pas très fans des plans où le groupe est filmé, des effets spéciaux cheap, des playthrough et lyrics videos…), ben… c’est compliqué.

Ceci dit, nous avons à ce jour deux clips de prévus pour l’album : le premier doit sortir le 11 février, en partenariat avec No Clean Singing et est basé sur l’artwork de l’album. Il raconte en clichés statiques l’histoire des Résignés.

Un autre est prévu pour quelques semaines plus tard, filmé par une artiste Rouennaise, et sera sur un mode contemplatif. On va peut-être inventer le clip musical ASMR, qui sait ? ;)

Est-ce que ce n’est pas trop dur de devoir passer devant la caméra lorsque l’on est plus habitué à la scène et au studio ?

Bah… vu qu’à priori on ne sera pas devant… non ;)

Mixer à la fois la vie d’artiste, la vie personnelle et professionnelle peut s’avérer complexe. Comment gères-tu ces différents aspects de ta vie finalement ?

Avec une gestion rigoureuse de l’emploi du temps ! Mais c’est très clair que nous vivons dans une société qui trouve normal et exige même des gens de toujours en faire plus pour leurs boulots, au détriment de la vie personnelle. J’ai par le passé eu des emplois où on pointait mon implication musicale comme une problématique, alors qu’il s’agissait bêtement de prendre des congés auxquels j’avais droit de manière très ponctuelle, au gré des dates.

Fort heureusement, j’ai fini par trouver un emploi certes pas évident, mais compensant ses contraintes par un nombre de jours de congés accrus. Ce qui me permet de vivre et ma passion, et ma vie familiale, et ma vie professionnelle en relativement bonne harmonie.

Sur le plan familial, je tiens à souligner que j’ai aussi la chance d’être entouré de proches non seulement compréhensifs, mais qui me poussent à me réaliser artistiquement. C’est rare et très précieux, et j’aimerais leur rendre hommage ici !

Tu fais aussi des enregistrements ainsi que du mixage pour tes groupes, voire d’autres groupes. Comment t’es venue l’idée de te lancer dans cette activité et pourquoi ?

En fait, c’est très bête, mais il faut savoir qu’enregistrer un album professionnellement coûte cher, voire très cher. Depuis les débuts du groupe, j’ai donc plus ou moins avec les moyens du bord enregistré et mixé mes groupes quand nous n’avions pas le budget. J’ai ainsi enregistré et mixé les premières démos d’Ataraxie et de Funeralium, puis les prises pour certains splits (Bethlehem Bastardes) et projets exceptionnels (Project X pour les 10 ans d’Ataraxie). Avec l’expérience, l’exigence et le budget, j’ai pu enfin me construire un home studio digne de ce nom, avec du matériel de qualité professionnelle et un peu d’expérience engrangée avec notamment les ingés-sons avec qui j’ai pu travailler.

Du coup, il est devenu possible pour contenir le budget des enregistrements et ne faire intervenir les personnes avec qui nous travaillons sur les points où ils ont une énorme plus value, d’enregistrer une partie des albums de mes groupes chez moi. On parle là, sur le dernier album par exemple, de l’équivalent d’une semaine entière d’enregistrement à la maison quand même !

Et ça a certains avantages : c’est plutôt cool de ne pas avoir la pression du compteur qui tourne chez soi, ça permet de peaufiner les prises autant que nécessaire quand le besoin se fait sentir. D’expérimenter des idées qui viennent au dernier moment aussi…

Récemment j’ai sauté plusieurs pas, en m’occupant du mixage de mon groupe Conviction pour un album entier (j’apprends beaucoup à cette occasion, mais c’est un accouchement dans la douleur !), et en ouvrant mon studio à des copains qui en font la demande, comme c’est arrivé avec Moonskin en janvier. Qui sait avec le temps, peut-être qu’un jour je sauterai le pas et en ferait une vrai activité professionnelle ?

Le marché musical dans les sphères rock/metal est actuellement très surchargé. Quel est ton avis sur la question, et ne penses-tu pas que cela devient aujourd’hui trop dur de parvenir à se faire connaître ?

Disons que le phénomène n’est pas nouveau, et que la possibilité que tout à chacun puisse faire un album chez soi, et le sortir sans l’aide d’un quelconque label accentue probablement les choses.

Je t’avoue faire partie d’une génération qui croit un peu trop naïvement encore que rien ne remplace le talent, l’écriture de bons morceaux et l’expérience scénique, le bouche à oreille et des albums qui racontent quelque chose. Mais il faut quand même avouer que ceux qui sont capables d’annoncer tous les quatre matins qu’ils ont pondu un riff sur Facebook, qui trouvent plus important de porter des capuches et de ramener un décor sur scène que composer de bons morceaux, font un bruit de fond considérable au détriment de groupes qui sont souvent de bien meilleure qualité. Et je suis vraiment agacé de voir quand la puissance du marketing et du fric font que ça prend quand même auprès d’une grande partie du public. Trop de groupes trop connus de nos jours n’ont ni inventé l’eau chaude, ni la machine à cambrer les bananes ! Ben désolé les mecs, y’a plus de talent dans 3 notes de Tony Iommi que dans votre discographie entière !

Je m’aperçois que je m’emporte et je n’ai pas pleinement répondu à la question : oui, c’est probablement plus difficile de se faire connaître aujourd’hui quand on a un état d’esprit proche du notre. Mais il ne faut pas oublier qu’on parle avant tout d’art, pas d’une activité marketing que l’on ferait dans le but d’acquérir à tout prix le plus de part de marchés. Avoir un public, jouer un peu partout et sortir des albums, c’est une très grosse cerise sur le gâteau !

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