Reduced to flesh – HateSphere

Le combo danois officie depuis une vingtaine d’années dans un registre Thrash Metal qui envoie de la patate dans les âmes sensibles.  HateSphere est de retour pour nous offrir Reduced to flesh, un dixième album digne successeur de Murderlust (2013) et New Hell (2015)…

Dès le premier titre, qui fait office d’introduction à ce nouvel opus (le calme avant la tempête), je sais à peu près à quoi m’attendre : du bruiiiit ! Non mais du bruit qui fait du bien aux oreilles. Le genre de bruit bien produit et rythmé par une batterie des plus frénétiques. L’ensemble des titres proposent des rythmiques groovy et entrainantes qui font ressortir une énergie globale thrashy et old-school à souhait ! Si c’est bien là la motivation première du groupe, c’est plutôt réussi. En revanche, si je n’ai rien de personnel contre l’excellent batteur, j’ai quand même l’impression qu’il enchaine toujours un peu les mêmes rythmes au fil de l’album, chose qui peut paraitre ennuyante dans le long terme. Je vous vois venir avec vos « Hooo hééé ! t’y connais rien en Thrash toi ! c’est toujours comme ça ! » et je vous répondrais que moi ça m’embête d’écouter la même chose tout le temps. Ce qui ne m’empêche pas d’apprécier les morceaux et notamment ceux qui sont relevés de petits riffs de guitares un peu plus mélodiques. Je pense notamment à Ruled by domination, Reduced to flesh, ou encore au solo très séduisant sur Can of worms. J’aime bien le titre Nothing is definite pour son petit côté Speed et la ligne de chant justement posée sur la partie instrumentale, ni trop, ni pas assez. Juste ce qu’il faut pour laisser la double pédale s’exprimer dans les moments les plus effrénés. Lethal Mistakes est pas mal dans son genre et donne un autre aperçu des capacités créatives du groupe.


Si ce genre musical n’est pas vraiment ma cam’ de base, je dois avouer que je suis plutôt bien convaincue du produit. J’étais déjà bien agréablement surprise quand jai vu HateSphere en concert il y a quelques semaines et je le suis bien plus aujourd’hui. Ce quintet de métalleux énervés fait partie de ces groupes de la scène scandinave qui rallument avec brio la flamme du Speed Metal des 80’s pour le plus grand plaisir de leurs fans.

HATESPHERE
Reduced to flesh
Scarlet Records
2018

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