Shadowhunters – saison 2 – Darren Swimmer, Todd Slavkin

* ATTENTION: SPOILERS!*

Cette saison l’Institut est en état d’alerte: Valentin est en possession de la coupe et Jace l’a rejoint. Clary, Isabelle et Alec vont devoir vite passer à l’action s’ils veulent sauver Jace ainsi que la ville. Mais l’arrivée de nouveaux représentants de l’Enclave va ralentir leurs plans. Après avoir attrapé Valentin et l’avoir emprisonné, le Monde Obscurs tente de se remettre de cette terrible épreuve. Alors que Jace et Clary tentent de faire parler Valentin en le torturant, une alliance est créée pour tenter de reconstruire les relations avec les différentes créatures du Monde Obscurs, alors que pendant ce temps-là, un mystérieux shadowhunter du nom du Sebastian Verlac les rejoint dans la bataille.

Il y a, dans cette seconde saison, clairement deux parties: la première sur Valentin et la seconde sur Sebastian Verlac. Entre les deux, deux épisodes manquent un peu de relief notamment, car les auteurs amorcent des thèmes un peu trop référencés catho à mon goût, mais qu’ils oublient finalement assez vite.

A la fin de la première saison, Valentin avait pris le dessus sur les Shadowhunters et avait en plus emmené avec lui Jace. Dans cette seconde saison, on s’attarde plus sur les relations entre les personnages et des thèmes un peu plus intéressants sont développés comme l’addiction au yin fen d’Izzy, qui tient sur toute la première partie et permet  de s’attacher d’autant plus au personnage, ou encore la relation compliquée entre Alec et Magnus. Mais c’est le trio Clary-Jace-Simon qui est le mieux exploité et développé sur les 20 épisodes. Les rebondissements quant à la véritable identité de Jace sont légion tout comme l’évolution de Clary qui va devenir une vraie Shadowhunter.

D’ailleurs, la jeune fille découvre de nouvelles capacités angéliques qui vont la mettre dans une situation délicate (notamment dans le dernier épisode où son choix porté par son humanité risque de compromettre le fragile équilibre entre Shadowhunters et Créatures Obscures…).

Dans cette saison, la Reine des Fées fait son apparition et ce qui est particulièrement intéressant, c’est le parti-pris des auteurs. Car ils ont décidé de revenir à l’essence même des Fées qui ne prennent pas parti; ne sont donc ni “gentilles” ni “méchantes”, mais ne cherche que la survie de leur peuple. On découvre également de nouveaux décors vraiment réussis qui transforment l’ambiance de l’intrigue (finalement assez sombre; appuyée par des décors noirs et bruts et des lumières toujours tamisées) en quelque chose de plus éthéré et posé, bien que tout aussi dangereux que le monde réel.

Il subsiste cependant une problématique dramaturgique puisque le protagoniste reste au final Jace qui connaît une évolution plus importante que Clary et a bien plus d’obstacles auxquels faire face. D’ailleurs, Clary est moins intéressante dans cette saison et c’est grâce au personnage de Sebastian Verlac qu’on retrouve un certain intérêt pour sa trajectoire. Ce nouveau personnage est vraiment réussi, déjà en lui-même puisque très vite on comprend son ambiguité, mais aussi pour les autres, car il porte la relation familiale Clary-Jace-Valentin à un autre niveau de compréhension. On notera d’ailleurs que dans cette seconde saison, on en apprend plus sur l’univers et sur le passé des personnages ce qui permet une immersion plus facile à chaque épisode.

CONCLUSION

La saison étant plus longue, les auteurs rentrent plus dans le détail de caractérisation des personnages ce qui rend l’ensemble plus cohérent et attachant. On regrettera juste quelques facilités scénaristiques et des longueurs parfois sur des sujets pas assez intéressants. Cependant, le fort pouvoir des personnages présentés donne envie de poursuivre l’aventure. Le rythme également et la découverte au fur et à mesure du monde fantastique ont de quoi ne pas lasser les spectateurs.

A suivre…

Shadowhunters, saison 2

créée par  Darren Swimmer et Todd Slavkin

d’après les romans de Cassandra Clare La cité des Ténèbres

avec Katherine McNamara, Dominic Sherwood, Alberto Rosende, Emeraude Toubia, Mathew Daddario 

Freeform

Disponible sur Netflix

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *