Kosmopoliturbo – Russkaja

 

Russkaja est un groupe de fusion russe d’origine autrichienne, qui propose un mélange des genres sur fond de musique traditionnelle russe.

Leur prochain album s’intitule Kosmopoliturbo et sortira le 4 août 2017.

Kosmopoliturbo porte très bien son titre : c’est joyeux mélange des genres et des cultures. On sent dans l’ensemble que les chansons ne sont pas à prendre au premier degré : cet aspect très parodique n’est pas déplaisant.

Cet album propose donc tout d’abord un mélange de plusieurs genres musicaux : on y retrouve aussi bien les accents du tango que l’énergie du métal, la douceur des slows ou encore les rythmes latins. Les chansons elles-mêmes sont cosmopolites, puisqu’on retrouve souvent plusieurs types de musique au sein d’un même morceau, ce qui implique donc de nombreux changements de rythmes : l’impression globale est très dansante. On retrouve cependant deux constantes musicales : un fond assez reggae, que je n’ai pas trop aimé (car je n’aime pas ce genre), et bien sûr des passages typiquement russes qui ponctuent tous les morceaux, marque de fabrique du groupe.

Cet album propose aussi un mélange des cultures et des langues : on y retrouve de l’anglais, de l’allemand, de l’espagnol, de l’italien, quelques mots de japonais et j’en passe. Le chanteur a d’ailleurs très peu d’accent, en tout cas concernant les langues que je connais, ce qui m’a impressionnée et permet de se plonger d’autant plus dans l’ambiance. Chaque langue correspond globalement au genre musical qui l’accompagne, et cet opus nous fait voyager aux quatre coins du monde, des froids pays du nord aux révolutions sud-américaines en passant par le Japon et l’Europe.

Kosmopoliturbo est donc bel et bien un album cosmopolite, dans tous les sens du terme.

L’album s’ouvre sur la chanson Hey Road, la plus reggae de l’album, que je n’ai donc pas particulièrement appréciée.

J’ai en revanche beaucoup aimé Volle Kraft Voraus, probablement le morceau le plus représentatif des sonorités musicales russes que défendent le groupe.

S’en suit Mare Mare, une chanson que j’ai plutôt bien aimé qui s’amuse à imiter un style assez typiquement italien.

http://https://www.youtube.com/watch?v=P-Mmoro_1y8

Cheburaschka figure également au nombre de mes morceaux préférés : il s’agit probablement du plus métal de l’album (même si ça reste très accessible) et bouge particulièrement.

J’ai bien aimé aussi La musica, qui rappelle tout à fait les chansons révolutionnaires de l’Amérique du Sud et dont le refrain “La musica es nuestra religion !” reste facilement en tête.

L’album se clôt sur Send you an angel, le morceau le plus doux qui prend des accents de parodie de chanson romantique, très agréable à écouter aussi.

Kosmopoliturbo est donc un album que j’ai bien aimé : le mélange des genres et des cultures présent au sein de chaque chanson le rend particulièrement original, sans que le groupe perde pour autant la particularité des sonorités russes et dansantes qui font sa signature.

Kosmopoliturbo

Russkaja

Napalm Records

Août 2017

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