Blood Money Part I – Dope

Fondé en 1997 et originaire de Chigago, Illinois (USA), le quintet que forme Dope a vécu de nombreux changements de line-up et possède un passé artistique fortement développé. Découvrons sans plus attendre, Blood Money, leur sixième album…

Une courte intro étrange, avec une drôle de voix robotique nous invite à découvrir une rythmique métallique, posée sur une atmosphère déviante vers l’Electro-Indus, que l’on découvre à travers le titre Blood Money. Tandis que Shoulda now better est un morceau un peu plus speed, mettant toujours en avant le côté Indus de la chose avec des rythmiques percutantes et dynamisantes. Une ambiance sombre, accompagnée de quelques touches de piano, introduit Lexapro qui sert de transition avec le morceau suivant qui nous envoie des rythmes énergiques efficaces dans ta face. Ne cherchez pas d’Indus dans Hold On, ce morceau donne l’aspect d’un petit Metal des familles bien fichu avec une voix scream qui vient alimenter le tout. Mais pas de panique, nous retrouvons rapidement nos habitudes Underground avec les morceaux suivants (1999, Razorblade Butterfly, Drug Music, A new low, Hypocrite, End of the world, Selfish) qui arborent une énergie presque démoniaque et des structures travaillées qui donnent envie d’en savoir plus sur Dope.

 

Je passerais sur le titre X-Hale qui semble ne pas avoir sa place dans la bonne continuité de cet album. Quelqu’un l’a sans doute posé là, comme ça, histoire de dire. C’est à l’écoute intégrale de cet opus que l’on découvre une grande variété d’influences et de rythmiques, toujours attenantes à l’Indus/Noise, style musical que le groupe semble apprécier. Par ailleurs, je n’ai pas du tout accroché à Numb, qui est une compo très particulière. Ceci dit, le titre en lui-même est intéressant de par ses différentes parties, alliant le Metal pure tradition, du violon et de l’Electro, accentuées par une voix puissante. Je découvre Violet, morceau qui vient clôturer l’album, et dans lequel il y a beaucoup plus de Noise que d’autres choses. Le titre est sympa mais il est difficile de trouver une cohérence avec le reste de l’album. Après tout, il mérite bien sa place en tant que « Bonus Track ».
En conclusion, j’ajouterais que Blood Money est pour moi une sorte de production OVNI dans la lignée de Marilyn Manson, avec un esprit de groupe un peu barré mais qui présente une certaine cohérence entre son univers et ses compositions. A la lecture de certaines critiques, on dirait bien qu’il est différent des précédents et qu’il ne plait pas à tout le monde. En effet, 14 morceaux sur un seul album est peut-être un peu trop pour des oreilles non-averties comme les miennes.

Blood Money Part 1
DOPE
Epic Records
2016

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