Entretien avec Sophie Dabat, auteur de la saga Sainte-Marie-des-Ombres

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eMaginarock : Bonjour Sophie, et merci de prendre quelques minutes pour répondre à mes questions. Pourrais-tu brièvement te présenter pour nos lecteurs qui ne te connaissent pas encore ?

Sophie Dabat : Déjà, il faut savoir que le terme « brièvement » est totalement incompatible avec ma nature. Je suis bavarde, prolixe et prolifique, à l’oral comme à l’écrit. À part ça, j’écris tout le temps (enfin, quand je ne traduis ou ne corrige pas), j’anime des ateliers d’écriture, et on me reconnaît de loin grâce à mon doux accent de poissonnière marseillaise ma crinière bleue. Vivant en Bretagne depuis bientôt douze ans, j’habite à la campagne avec mon mari et nos deux filles, ainsi que toute une ménagerie d’animaux plus ou moins domestiques et plein de personnages dans ma tête.

M. : Ta saga Sainte-Marie-des Ombres vient de se conclure. Comment vis-tu cette fin ? Est-ce la délivrance ou bien une souffrance de finir un cycle littéraire après cinq tomes à faire vivres ses personnages ?

S. D. : C’est à la fois une souffrance et une délivrance. Je suis contente d’être parvenue au terme de cette saga, cinq tomes, c’était un défi pour moi, mais en même temps, j’ai eu un énorme coup de blues en mettant le point final. Mais j’ai d’autres idées de récits dans le même univers, avec certains personnages déjà croisés, donc ce n’est pas non plus un adieu définitif.

M. : Comptes-tu revenir dans cet univers qui a, visiblement, su séduire le lectorat ? Si oui peux-tu nous en dire un peu plus ?

S. D. : Réponse ci-dessus, oh que oui, j’ai bien l’intention de raconter encore plein d’histoires dans cet univers. Mais avant, j’ai d’autres projets en cours qui vont me prendre pour plusieurs mois, voire un an ou deux, donc il va falloir attendre. Mais j’envisage très sérieusement de raconter les aventures de Djuka, la chef de gang motarde, et peut-être d’un autre personnage…

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M. : J’ai entendu beaucoup de bien mais aussi beaucoup de mal sur la manière dont Bragelonne traite les auteurs français au sein de son catalogue, notamment via le label Snark. Quel est ton avis sur la place actuelle des auteurs français, et de toi, au sein de cette maison, et comme vois-tu le positionnement actuel des auteurs français sur le marché ?

S. D. : Houlà là, quelle épineuse question. Pour ma part, à part quelques malentendus, et le manque de relecture sur les ouvrages (ce qui fait qu’il reste des coquilles), je n’ai vraiment rien à reprocher. J’ai été ravie de travailler avec Claire Deslandes, qui est à la fois très professionnelle et adorable (comme toute l’équipe l’a été avec moi, d’ailleurs), et je serai ravie de retravailler avec elle. Par contre, c’est vrai que le primo-numérique, surtout au début du lancement de la collection, ça n’a pas toujours été facile. Il n’y a pas de visibilité en librairie, c’était dur d’avoir les tomes pour des dédicaces. Mais la team Bragelonne a bossé dessus et on voit nettement une évolution. Je sais que tous les retours des auteurs ne sont pas positifs, mais pour ma part, ça a été une excellente expérience !

M. : Et maintenant que cette sage est conclue, quels sont tes prochains projets ?

S. D. : J’ai une romance érotique en cours d’écriture, qui paraîtra début 2017 chez Black Moon, ainsi qu’un autre projet pour le même éditeur, deux romans YA et deux ovnis prévus chez deux autres éditeurs… ainsi que plein d’autres projets qui ne demandent qu’à se concrétiser, mais chaque chose en son temps. Pour le moment, c’est direction l’Afrique pour une torride histoire d’amour !

M. : Tu animes aussi des ateliers d’écriture. Peux-tu nous en dire un peu plus sur ce sujet ? Comment cela se passe-t-il, comme s’y inscrit-on ?

S. D. : En fait, j’ai commencé par animer des ateliers d’écriture en milieu scolaire dans le cadre de la réforme des rythmes scolaires, avec les TAP, en compagnie d’une amie, et ça m’a tellement plu que j’ai décidé de développer cette activité en dehors du cadre scolaire et de l’ouvrir à divers publics. C’est pourquoi j’anime à présent des ateliers pour adultes et adolescents lors de salons, festivals littéraires et autres manifestations autour du livre et de la lecture. Et depuis le mois de mars dernier, je propose des ateliers d’écriture en ligne, auxquels tout le monde peut s’inscrire, qui se déroulent sur un principe d’échange et de partage des textes, sur une durée d’un mois. Chaque mois, je propose un thème différent, avec un déclencheur plein d’images, de références et de pistes pour susciter l’imagination. Les participants ont ensuite une dizaine de jours pour écrire un texte selon leur inspiration et envie, je les relis, on échange dessus, et enfin, on met les textes en commun pour que chacun puisse donner son avis et aider les autres à peaufiner son œuvre. Le tout dans un esprit de convivialité et de plaisir partagé. Pour s’y inscrire, il suffit de passer par le formulaire d’inscription sur mon site (www.sophiedabat.com) et j’envoie toutes les explications nécessaires et un indice sur le déclencheur, pour ouvrir les premières pistes aux idées…

M. : Quels seront les prochains salons sur lesquels les lecteurs pourront te rencontrer ?

S. D. : Je serai au festival Scorfel du 20 au 22 octobre, ainsi qu’aux Halliennales le 8 octobre !

M. : Merci de nous avoir consacré de ton temps et à très bientôt sur un salon ou au détour d’une dédicace !!

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