L’âge des dragons – Bitterwood – James Maxey

Ma deuxième chronique ― après La Langue du silence ― aura pour objet Bitterwood, L’Âge des dragons de James Maxley, nouveauté fantasy parue aux éditions du Pré aux clercs. Vous pouvez d’ailleurs en découvrir deux extraits. Une histoire de dragons très alléchante, avec une bonne dose d’aventures et d’imagination.

Je trouve la couverture particulièrement réussie car elle retranscrit bien la « noirceur » de l’histoire. Les dragons règnent en maître sur les hommes qu’ils ont réduits en esclavage. Un seul d’entre eux est capable de terrasser tous les dragons qu’il croise, Bitterwood.

On pourrait avoir peur de prime abord de tomber sur un livre comme un autre sur le thème des dragons mais non. James Maxley a en effet beaucoup réfléchi à l’univers de Bitterwood. Les dragons ne sont pas simplement les maîtres, ils sont très intelligents et parlent comme vous et moi. En plus, ils constituent une société très hiérarchisée dominée par le roi Albekizan. Trois espèces de dragons cohabitent dont deux pourvues d’ailes : les dragons solaires, de couleurs chaudes, sont les seuls à pouvoir régner, les dragons célestes, qui tirent leur nom du bleu de leurs écailles, et enfin les dragons terrestres, incapables de voler et donc dernière strate de la société ― avant les hommes. Le seul bémol pour moi est le manque de descriptions quant à leur apparence respective. J’ai regretté de ne pas pouvoir imaginer et presque vivre l’action. Tous ont une tête de chèvre et des bras mais impossible pour moi de m’imaginer plus précisément à quoi ressemblent vraiment les créatures telles qu’elles ont été imaginées par l’auteur.

L’autre force de cette histoire est le mystère entretenu autour de Bitterwood et des raisons qui l’ont poussé à se rebeller. On le rencontre pour la première fois alors qu’il n’est qu’un adolescent pris sous l’aile d’une créature effrayante amenant avec elle une nouvelle religion. Puis on le retrouve marié avec des enfants et c’est à ce moment-là qu’il devient le missionnaire de cette nouvelle religion. Bien des années plus tard, le voilà décrit comme un vieil homme à l’apparence presque pitoyable, ne se séparant jamais de son arc et de ses flèches. Il faudra être patient pour découvrir ce qui lui est arrivé…

En dépit de caractéristiques que je qualifierai de classiques (des dragons surpuissants et intelligents, des humains faibles, un rebelle humain qui parvient à tuer les dragons) ce roman sort du lot grâce à quelques détails. Les dragons commandent donc à la terre entière en prenant parfois des décisions tyranniques. Par beaucoup d’aspects cela n’a pas été sans me rappeler la monarchie française (comme à cette époque, le souverain dragon dispose d’une cour, de conseillers et est très soucieux de sa succession). Bitterwood chasse ― et tue ― les dragons à la manière de Robin des Bois puisqu’il est simplement armé d’un arc et de flèches et qu’il lutte pour les faibles, quoi de plus héroïque pour le héros, la légende de tout un peuple !

Voilà donc un livre que je vous laisse découvrir. A vous de forger votre propre opinion !

L’âge des dragons
Bitterwood
James Maxey
Le pré aux clercs
21,50 €

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