The Dawn Of Consciousness – Deficiency

Deficiency est un groupe français, nous venant tout droit de Moselle. Créé en 2008, ils ont sorti un premier album en 2011, nommé State of Desillusion. En ce qui me concerne, je les ai découvert avec leur deuxième album, The Prodigal Child, sorti en 2013, qui reste un de mes véritables coups de coeur ! Il est temps pour moi de vous parler de leur dernier album en date, The Dawn Of Consciousness sorti en mars 2017 !

Composé de 10 titres, The Dawn Of Consciousness dispose d’un artwork assez moderne rappelant le beau digipack de The Prodigal Child. Normal, vu que d’après les crédits, c’est la même personne qui les a réalisés (Ludovic Cordelières). Ils ont d’ailleurs bien fait de faire appel à lui car c’est très réussi !

Ce dernier album est riche par ses riffs de guitares à la fois techniques et mélodiques, on tombe dans un univers vraiment thrashy, où les Mosellans nous sortent le grand jeu avec des soli de guitares vraiment bien écrits, parfois harmonisés, donnant aussi de ce fait un bon côté heavy aux compositions.

Notons également quelques petits passages à la basse bien mis en valeur notamment sur  From a less to a greater perfection ou encore sur Nausera. On ressent bien les influences de Machine Head, Megadeth, Soilwork ou encore Metallica. Mais d’après moi, ce nouvel album en plus de son côté thrashy et mélodique a aussi une veine limite metalcore sur certains passages. Entre les parties guitares rythmiques bien saccadées et les lignes de chant saturées de Laurent.

C’est peut-être ce côté là qui a fait que j’ai préféré The Prodigal Child à The Dawn Of Consciousness, du moins vocalement. Je trouve dommage que la voix claire de Laurent soit un peu moins exploitée. Et les riffs rythmiques ainsi que les lignes de chant saturées donnent un petit côté redondant et commun à l’album.

En revanche, je trouve que les lignes de chant claires sont vraiment très accrocheuses et bien écrites. Le timbre de voix est très intéressant ! Sans parler des soli qui sont franchement exceptionnels, d’un titre à l’autre ils sont tout bonnement incroyables.

La partie basse/batterie est bien solide et encore une fois le son de basse ressort distinctement ce qui fait plaisir à entendre ! Un petit peu de reverb sur le son de caisse claire, dosée juste ce qu’il faut. Mais un kick sur la grosse caisse un peu trop moderne à mon goût. Personnellement, j’aurai préféré un son un peu plus organique.

Sinon, petit détail qui a son importance, les Deficiency ont fait appel à quelques guests pour participer à leur troisième album, ce que je trouve fort sympathique ! Alain Clément de No Return a joué un solo de guitare sur le morceau  The Upriser, il y a aussi la violoniste Noëlle Gisonna qui a participé sur le morceau Post Knowledge Day, qui est d’ailleurs une véritable tuerie ! Et deux chanteurs du groupe ARCANIA qui ont fait quelques backing sur le morceau Fearless hope. Bref, plusieurs guests qui ont apporté un réel plus à The Dawn Of Consciousness.

Une intro coup de cœur avec le morceau instrumental And Now where else go. Ces arpèges m’ont tout de suite fait penser à Machine Head, je pense à Descend the shades of night  par exemple. Je me demande d’ailleurs si ce ne sont pas des guitares acoustiques aussi ? En tous cas, ce morceau m’a littéralement transportée ! Le dernier morceau Fearless Hope clôture cet album avec des soli de guitares toujours autant florissants accompagnés de chœurs très fédérateurs sur les refrains. De quoi bien terminer cet album !

En résumé,  The Dawn Of Consciousness est d’après moi une nouvelle réussite pour les Deficiency, c’est un album incisif, riche et bien inspiré ! Je vous le recommande vivement.

The Dawn Of Consciousness
Deficiency
Apathia records
2017

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