Soen + Madder Mortem – La Boule Noire – 16/10/17

La salle est déjà quasi comble lorsque Madder Mortem commence à jouer et l’entrée se fait en douceur avec un joli nappage au synthé.

La chanteuse prend sa place sur scène suivie des 2 guitaristes. Agnete M. Kirkevaag, la chanteuse ne se ménage pas un instant malgré l’étroitesse de la scène. La dynamique vient clairement de sa personne et moins des autres membres du groupe. Le batteur est solide avec la rythmique très soutenue du morceau The Little Thing, il vaut mieux.

Les parties lead sont très aérien un poil oppressantes à la manière de Paradise Lost. Madder finit sur Underdogs, un beau finish sur un morceau puissant et rythmiquement riche.

Soen est un groupe que j’ai vu il y a un mois non loin de là. Pour ma part ce groupe me rappelle par ses riffs et leur son, un mélange de Opeth et Tool ou encore Karnivool.

Le public s’impatiente, quelques problemes technique sur la basse retardent le début du show. Mais une fois reglé, Soen entre en scène, de grands cris s’élèvent sur le premier morceau : Canvas.

Le chant est beaucoup moins en retrait par rapport à leur venue d’il y a quelques mois, il est bien mis en avant. La section rythmique est impeccable et pour cause il s’agit de Martin Lopez ancien batteur de Opeth et de Steve Di Girogio ancien de Testament. Aucun doute, c’est du solide.

Joel Eklof au chant est complètement dedans, même si il ne brille pas par sa présence scénique, mais il faut avouer qu’il suffit de fermer les yeux et l’écouter. Sa voix justifie à elle-même le déplacement, très en retenue par moment, pleine de mélodie et parfois rageuse.

Les lead sont plutôt dans le registre legato assez bluesy, nous ne sommes pas dans le déversement de gammes à la Vai. Ca reste simple mais d’une efficacité redoutable.

On passe par le morceau The Word, superbe de douceur et de finesse. Impeccable pour descendre la tension avant un retour à la violence avec Opal et son magnifique son de basse, tendu et un peu saturé à la Tool, et toujours cette voix mélodique qui apporte ce contraste par rapport aux riffs plus appuyés et en contre-temps.

Nous finissons avec Lucidity, que dire d’autre à part somptueux. Ce n’est pas ce morceau qui va représenter le style du groupe, mais plutôt l’âme de celui-ci.

Base production nous ont offert en six mois de temps le plaisir de voir ou de revoir Madder Mortem et Soen, cette fois ci le groupe est bien rodé et ça se sent. Excellent moment passé avec ces deux groupes ainsi qu’avec leurs fans.

Photographies : mhpix

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