Ombre Blanche suivi de La mer inconnue – Clémence Housman

ombre-blancheAu cœur de l’hiver, alors qu’il fait nuit et que la neige a recouvert chemins et forêts, une étrange et fascinante créature fait irruption dans une ferme. Les paysans, après avoir été saisis d’effroi, sont vite séduits par Ombre Blanche et l’un d’eux, Sweyn, tombe immédiatement amoureux. Lorsque son frère arrive à la ferme, son regard est attiré par de larges empreintes de pattes de loup dans la neige qui s’arrêtent juste devant la porte. Mais c’est une femme qu’il trouve au milieu des siens…

Le thème du roman et la couverture classe et gracieuse de Pascal Croci m’avaient donné envie de découvrir cet ouvrage. Malheureusement, la lecture de ces deux nouvelles ne m’a procuré aucun plaisir.

D’abord, Ombre Blanche, histoire de loup-garou femme venant perturber la vie d’une famille fermière. Aucun suspens, aucune tension ni émotion ne se dégagent de l’histoire. Tout est connu d’avance et les ambiances horrifique et fantastique sont clairement peu présentes; étonnant pour une histoire de loup-garou. D’ailleurs, toute la terreur que peut inspirer une telle créature n’est pas assez mis en avant; reste la tentatrice Lilith qui vient diviser deux frères. Mademoiselle le loup-garou est insipide et ne présente aucun intérêt. Non, on ne frissonne pas à l’idée de la voir pénétrer dans cette chaumière accueillante. L’histoire met en avant des jumeaux, Sweyn et Christian, qui n’auront pas la même réaction face à cette inconnue. Le thème de la religion est abordé de façon un peu trop poussive et le plus croyant des deux frères devient le héros d’une histoire lente et ennuyeuse.

La Mer Inconnue débutait bien mieux que la précédente nouvelle et finalement s’avère aussi assommante. L’ambiance mystérieuse et magique apportée par les récits de mer fonctionne au début puis l’auteur ne s’en sert plus tellement. Comme dans la précédente nouvelle, Clémence Housman passe des lignes et des lignes à faire avancer son héros. L’ensemble est très redondant et on ne s’attache pas du tout au personnage. L’apparition de la créature fantastique est loin de nous émerveiller.

Dommage que les histoires ne suivent pas, car les illustrations et gravures sur bois de Clémence et son frère Laurence sont tout à fait sublimes; à la fois pleines de poésie et de terreur.

CONCLUSION

Ce nouvel ouvrage des éditions le Pré aux Clercs n’a pas d’intérêt particulier et ne motivera pas forcément les lecteurs à lire d’autres textes de l’époque victorienne, pourtant bien riche en auteurs de qualité. Dommage.

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