Nuits au fer rouge – Glenn Cook

Le roi de la dark fantasy nous revient, non au travers d’un pénultième épisode de La Compagnie Noire mais d’un nouvel épisode de Garrett son détective privé.

La prise en main d’un roman édité par Atalante me procure toujours le même plaisir au toucher de cette couverture cartonnée si typique. Michael Welphy nous gratifie d’un superbe dessin représentant l’une des scènes du début du roman. Jean-François Le Ruyet nous assure une traduction de qualité. Comment se présente cette nouvelle aventure policière au sein d’un univers fantasy ?

Un tueur découpe les jolies filles dans les bas-fonds de Tonnefaire. Le Guet appelle Garrett à la rescousse pour résoudre l’affaire. Seul problème, les crimes continuent après la mort des coupables. Il y a de la sorcellerie dans l’air et Garrett a fort à faire. D’autant que la fille de Chodo, le grand maître de la pègre, s’ingénie à lui faire tourner la tête.

Garrett, le bourreau des cœurs, le tombeur de ces dames, le privé le plus redoutable à l’ouest de Tonnefaire est de retour. C’est un grand plaisir de suivre à nouveau les aventures de ce privé à la Dashiell Hammet au sein d’un univers peuplé des toutes les créatures possibles et imaginables. Garrett est en roue libre tant au niveau sentimental que professionnel quand les méfaits d’un tueur en série vont le remettre en selle et lui permettre, ainsi qu’à l’homme mort, de déployer tous leurs talents pour résoudre cette énigme. Le détective, grand mal lui fasse, va être obligé de déployer une énergie et une dépense physique inhabituelles à sybarite pour arriver à boucler une enquête qui ne fait que rebondir au fil des résurrections successives d’un tueur bien bizarre.

Il va avoir besoin de toutes les ressources de son groupe d’amis pour arriver à faire « tomber» le malade qui tue les filles de la noblesse de Tonnefaire.

On sent à travers le récit que Glen Cook s’est encore bien amusé à écrire ce roman. On y retrouve toute la verve et l’humour dont il a su faire preuve dans les opus précédents et on se laisse tout aussi facilement prendre au jeu. On plonge et on reste dans cet univers onirique où les personnages (bons comme méchants) nous rappellent ceux rencontrés dans nombres de romans policiers d’outre-Atlantique. Garrett rejoint la grande lignée des Sam Spade, Mike Hammer, Philip Marlowe  et bien d’autres.

Ce roman se déguste bien glacé, sous un parasol avec un bon thé glacé  avec un morceau d’acid metal entre les oreilles. Bon, c’est ma version personnelle mais croyez-moi, si vous voulez vous faire plaisir et oubliez vos soucis n’hésitez pas, partez à la chasse aux rousses avec Garrett, c’est le meilleur des guides.

Nuits au fer rouge
Garrett, détective privé
Glenn Cook
L’Atalante
17 €

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