Maurice G. Dantec (1959 – 2016) , pour l’été et pour l’éternité.

Maurice G. Dantec    Il a quitté ce bas monde le 25 juin dernier mais il est toujours là, caché entre les lignes de ses polars techno-thrillers futuristes, à l’affût entre les milliers de pages de ses livres, disséminé dans le brouillard de poussière numérique qui est en train de devenir notre monde. Il aura marqué les années quatre-vingt-dix avec ses thrillers denses, effrayants, futuristes – La Sirène rouge, Les Racines du mal – puis le début des années deux mille avec le premier tome de son Théâtre des Opérations, journal métaphysique et polémique, Babylon Babies et Villa Vortex. Si la décennie suivante décevra – polémiques et provocations inutiles, postures prophétiques répétées, basculement progressif vers la psychose, brouilles avec ses éditeurs successifs, romans et essais bien en deçà de ce que l’on pouvait attendre, mais marqués par d’indéniables fulgurances –, Maurice Dantec restera comme un écrivain d’envergure dépassant le cadre strict des littératures de genre, capable de publier aussi bien en polar et en science-fiction que dans la collection blanche de chez Gallimard. Un auteur, une figure, et une prose définitivement à part, qu’il ne faut pas hésiter à lire et à relire.

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