La tortue rouge

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Comme venu de nulle part, un naufragé échoue par hasard sur une petite île au milieu de l’océan. De son origine, de son histoire, nous ne saurons rien, et ça n’a aucune importance.
Loin de toute humanité, cet homme apprend, petit à petit, à apprivoiser la nature qui l’entoure, à tisser des liens avec les créatures vivantes qui lui tiennent compagnie. Pourtant, il n’a qu’un désir en tête : s’enfuir. À la force de son corps et de sa volonté, il construit un radeau pour quitter l’île.
Puis deux. Puis trois. En vain. À chaque fois son entreprise échoue : à peine a-t-il quitté le rivage que l’embarcation coule. Car sous les rondins de bois se profile l’ombre mystérieuse d’une tortue rouge, qui changera le cours de sa vie…

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Si La tortue rouge ressemble de prime abord à un conte pour enfants, le film peut tout aussi bien enchanter les adultes. Les dessins sont très beaux, simples et lumineux, comme l’histoire qu’ils portent. Au fil des jours qu’écoule le naufragé, on se prend à l’envier, à rêver de quitter à notre tour la civilisation étouffante des villes pour tout recommencer loin du monde, et pourquoi pas rencontrer la tortue rouge qui donnera un sens à nos pas.

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Car ce n’est ni plus ni moins que l’histoire d’une vie que nous raconte Michaël Dudok de Wit à travers son film, celle d’un homme qui trouvera sa force là où il croyait avoir perdu toute raison d’exister. Passé le choc de la solitude, on s’habitue au calme des grands arbres, on se laisse bercer par le ressac des vagues et la douceur de l’air.

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Le final du film est magnifique, s’inscrit parfaitement dans la logique de l’œuvre et saura sûrement arracher quelques larmes à plus d’un.

Un très beau moment de cinéma, pour les petits comme pour les grands !

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