Fleischwolf – b.o.s.c.h.

Le metal industriel a acquis une aura importante en Allemagne depuis la reconnaissance populaire de Rammstein et ne cesse de faire des émules. Si b.o.s.c.h. n’est pas un nouveau groupe, il demeure quasiment inconnu dans nos contrées, et ce, malgré deux précédents albums. Sa signature sur SPV et la couverture médiatique que cela lui apporte pourrait changer cet état de fait, surtout que Fleischwolf possède des qualités indéniables, susceptibles d’intéresser les amateurs de metal industriel chanté dans la langue de Till Lindemann. Servis par une bonne production et des arrangements qui renvoient aussi bien à Rammstein qu’à Clawfinger, les douze titres nous entraînent dans un univers où guitares et claviers se taillent la part du lion.

Néanmoins, autant l’annoncer tout de suite, Fleischwolf ne va pas révolutionner le genre du Neue Deutsche Härte, comme il est nommé outre Rhin, néanmoins, le quatuor apporte quelques éléments intéressants. Le premier réside dans la voix de Max Klee, puissante et agressive, sorte de mélange entre le chant classique du metal indus, comme sur le début de Blender, et celui du thrash. Cela apporte une indéniable puissance sur des titres comme Fleischwolf et Macht ou l’hymne Evolution. Le côté martial de la langue allemande en est accentué, renversant tout sur son passage.

Ajoutons à cela, des apports plus extrêmes, comme sur Jagd qui flirte avec le thrash, nous entraînant vers des rivages assez surprenants pour le genre. b.o.s.c.h. joue également avec des influences heavy comme sur le chantant Das Spiel ou le puissant Ritual au riff dévastateur. Au final, cela nous donne un album sympathique et un groupe à découvrir.

b.o.s.c.h.

Fleischwolf

SPV

2017

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