Entretien avec Michael, guitariste de Walking Dead On Broadway

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Le groupe Walking Dead on Broadway vient de sortir un nouvel album, Slaves, et lorsque l’on m’a parlé d’eux j’ai été vraiment intrigué par leur nom et j’ai donc accepté de réaliser une interview par mail avec eux. Dans ce genre de circonstances les choses sont assez impersonnelles mais Michael a vraiment su donner à ses réponses la facilité de l’interview en tête à tête donc merci à lui, ce fut un bonheur de traduire ses propos. Mais place maintenant aux questions car qu’est-ce donc que ce Walking Dead on Broadway ?

eMaginarock : Bonjour et merci de prendre quelques minutes pour répondre à ces quelques questions. Tout d’abord pourrais-tu te présenter et nous expliquer comment tu en es venu à joue du rock ?

Michael : Bonjour, et merci à toi de nous consacrer du temps. Je suis Michael, l’un des guitaristes du groupe Walking Dead on Broadway. J’ai commencé à écouter du métal alors que j’avais 12 ou 13 ans avec Korn et Slipknot. Leurs voix et les guitares lourdes m’ont vraiment impressionné alors. Mais j’ai commencé à jouer de la guitare en découvrant Nirvana, à l’âge de 14 nas. Kurt Cobain est encore une de mes plus grandes inspirations, encore aujourd’hui. Puis j’ai joué dans un groupe de grunge, suivi d’un autre faisant de l’alternative/screamo rock pendant des années. En 2008 j’ai entendu pour la première fois Bring Me The Horizon et Suicide Silence. Au départ je me suis demandé « Qu’est-ce que c’est que cette merde ? C’est horrible ! » mais comme tous mes amis écoutaient ça j’étais contraint de l’entendre régulièrement. De fil en aiguille j’ai fini par aimer et on peut dire que Bring Me The Horizon et Suicide Silence sont les raisons pour lesquelles j’ai commencé à jour du métal.

M. : D’où vient l’idée de ce groupe, ainsi que son nom étrange ?

M. : L’idée originale vient de notre batteur et de notre ancien chanteur. Il voulaient créer un groupe de heavy. C’était une idée folle au début et ils commencèrent à chercher d’autres musiciens. J4ai été le troisième à rejoindre le groupe et les autres débarquèrent dans les semaines qui suivirent.

Le nom vient de notre ancien chanteur. Il l’a eu après un marathon cinéma zombie avec son vieil ami Jack Daniels. (rires) Lors de la répétition suivante il nous livra son idée et on a adoré dès le départ. De plus en 2010rien n’était plus important qu’un nom à rallonge pour un groupe de musique extrême. (rires)

M. : Slaves est le nouvel album du groupe. Comment avez-vous travaillé dessus ? Qui a écrit les paroles et qui a écrit la musique ?

M. : Max et moi écrivons quelques riffs de guitares au tout début, et les meilleurs sont repris afin que l’on élabore les détails de nos parties. Si l’on pense que c’est assez bon on commence le travail avec les autres et on commence à regarder les questions de rythmes avec notre batteur. Et à la fin on travaille sur les paroles. C’est le processus que l’on emploie le plus souvent.

M. : Sur cet album on peut entendre un mix intéressant entre épique et growl. Comment êtes-vous parvenus à mixer ces deux genres musicaux différents ?

M. : On a tous des goûts musicaux différents mais globalement on aime tous le rock alternatif et indé, le rap, l’éléctro, ou encore les musiques de films. Le mix se fait donc de manière inconsciente. Chacun de nous a une certaine idée d’une chanson et on essaie pas mal de choses avant d’arriver à la version finale. Et si l’on pense que ça sonne bien on inclut nos paroles.

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M. : Qui a réalisé l’artwork de Slaves ? Et comment avez-vous travaillé avec lui ?

M. : Le designer s’appelle « Moody Design » et nous avons travaillé avec lui uniquement par email. Je l’ai trouvé par Facebook et j’ai adoré son style donc je lui ai écrit en lui présentant notre idée et il m’a rapidement répondu qu’il était partant. Quiconque ne le connaît pas devrait découvrir son travail. Il est très créatif et nous avons bien travaillé ensemble.

M. : Est-ce qu’un clip est déjà prévu autour de cet album ?

M. : Bien sûr ! Nous allons sortir la première vidéo officielle sur le titre Haunted le 17 octobre. Nous avons bien évidemment d’autres idées pour la suite mais nous nous concentrons actuellement sur la sortie de Slaves et sur notre show qui sera enregistré. Mais nous allons programmer d’autres vidéos dans le futur. Allez donc jeter un œil à notre page Facebook pour avoir les infos en temps et en heure !

M. : Question difficile : peux-tu en cinq mots, tenter de convaincre nos lecteur d’écouter Slaves ?

M. : Si tu veux : rapide, brutal, discordant, flippant et heavy.

M. : Une tournée est-elle déjà planifiée ? Quels pays va-t-elle traverser et viendrez-vous en France ?

M. : Oui nous partons en tournée en 2017. Il y aura tout d’abord le release tour de Slaves en Espagne, Allemagne et Autriche et quelques dates sont planifiées en France mais sans confirmations pour le moment. On espère en tous cas pouvoir rejouer en France. Nous avons joué à Paris seulement en 2015 et on aimerait visiter les autres villes. Nous sommes vraiment excités car c’est notre première tournée en temps que tête d’affiche.

M. : Après avoir écouté la musique de Walking Dead on Broadway, il faut clairement la voir sur scène. Comment décrirais-tu le groupe lors de vos shows ? Et comment vous préparez-vous à cette fameuse tournée ?

M. : On travaille continuellement sur notre jeu de scène et on essaye des choses avec les lumières, les fumigènes, ou le matériel. Nous cherchons à fournir à l’auditeur un spectacle le plus impressionnant possible, peu importe qu’il y ait 5 ou 5000 personnes, c’est tout. (rires)

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M. : Quel est ton pire souvenir sur scène ?

M. : Mon histoire favorite ! On jouait notre troisième spectacle depuis le début de WDOB, à Dessau, et nous jouions à 4h du matin. Tout était trsè amorphe et nous eûmes le temps d’être quatre fois saouls puis sobres avant de monter sur scène. A ce moment il ne restait que dix personnes et l’une d’entre elles a pris une chaise, l’a posée au centre de la salle et s’est assis pour dormir. Pour en rajouter il s’est même pissé dessus car il était vraiment bourré. Aujourd’hui je m’en souviens en riant mais à l’époque c’était traumatisant comme troisième concert…

M. : Être un musicien et avoir une vie personnelle est assez difficile. Comment gères-tu ces deux aspects de ta vie ?

M. : Nous ne sommes pas le genre de groupe qui tourne en permanence donc nous pouvons encore bien gérer les choses. Nos employés, nos amis et nos familles sont vraiment extras, ils nous supportent autant qu’ils le peuvent dans notre démarche. Mais nous ne serions pas des rock-star si ce n’était pas dur ! (rires)

M. : Merci pour tes réponses et je vous souhaite à tous beaucoup de succès avec ce nouvel album !

M. : Merci encore pour l’interview, c’était un plaisir. J’espère que nous nous verrons si nous jouons en France en 2017.

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