Une lecture en anglais d’un peu d’urban-fantasy avec la nouvelle série de Benedict Jacka.
In a world where everything magical is bought up and controlled by the super rich – Stephen Oakwood has inherited a natural talent for magic. Plunged by his father’s disappearance into a glittering world of scheming dynasties, warring patriarchs and vicious scions, Stephen must navigate magical high society and learn to control his gifts.
Dangerous enemies await the Oakwood heir, and even more dangerous allies: if Stephen cannot master his magic quickly and learn to distinguish friend from foe, his name may end up on the missing persons list, just like his father.
Une nouvelle série
Benedict Jacka nous revient avec une nouvelle série. Connu pour les Alex Verus, parus en France chez Anne Carrière, il nous revient avec cette urban-fantasy assez déroutante au départ mais qui devient très vite addictive. L’auteur maîtrise son sujet et au fil des pages il rend son récit crédible avec une simplicité étonnante.
Une nouvelle balade dans Londres
De nouveau l’auteur nous entraîne dans Londres, mais cette fois sur les traces de Stephen, un jeune homme au présent difficile entre job alimentaire qu’il n’aime pas, relations amoureuses inexistantes, et futur des plus aléatoire. Et pourtant on s’attache à lui très rapidement et l’aventure qu’il va nous faire vivre à ses côtés est des plus trépidantes. On se retrouve avec lui à découvrir la magie, ses tenants et aboutissants, sa nouvelle famille toxique à souhait, mais aussi d’autres protagonistes qui vont l’aider. Au fil des trois cent soixante pages de ce roman on rit, on frémit mais surtout on profite. Benedict Jacka gère magnifiquement bien ses péripéties avec un scénario qui alterne entre danger et repos pour se préparer à la suite, le tout avec un final explosif qui donne envie de se plonger directement dans le second opus.
Un système de magie qui fonctionne bien
Le système de magie que propose l’auteur fonctionne merveilleusement bien. En effet la magie n’est pas infinie, elle est liée à des artefacts et doit être rechargée par le biais de puits. Des sociétés sont en charge pour les familles de la gestion des puits, le tout sans que la population normale se doute de quoi que ce soit. Le système est intelligent, et particulièrement bien utilisé par l’auteur tout au long du récit. Je suis curieux e comment il va faire évoluer Stephen au vu de la manière dont il a géré son évolution dans ce premier opus.
Non encore traduit en français, ce roman vaut pourtant le détour. Une urban-fantasy avec un système de magie innovant, sans romance inutile, avec un personnage proche des lecteurs et des antagonistes à qui l’on filerait vraiment des claques, c’est juste parfait ! Découverte d’urgence conseillée à tous les anglophones !
