Transcendence – Theraphosa

Le groupe à l’araignée revient après un premier EP, Theraphosa, avec cette fois-ci quelque chose de plus consistant : un album de huit titres, Transcendence. Mais justement, peut-on dire que le trio de prog parisien s’est transcendé sur cet album ? C’est la réponse que je vais tenter d’apporter…

On commence avec les guitares lourdes de Stigmata of the Purest Pain, presque Doom dans son ambiance initiale. Puis la voix de Vincent vient ajouter un aspect aérien à l’ensemble, renforcé par un solo de guitare bien réalisé. On sent que le groupe a passé un cap depuis son EP et c’est tant mieux ! The Curse Of Chronos propose des rythmes plus lancinants, plus envoûtants. De nouveau on plane sur leur musique très aérienne. Sur l’EP j’avais parfois du mal avec le chant de Vincent, mais il a clairement bossé ce point pour arriver à quelque chose d’impeccable. En ce qui concerne Mother Night, qui vient ensuite et est la piste la plus longue de tout l’album (plus de huit minutes), on se retrouve avec un véritable univers qui nous ouvert. Le groupe prend le temps de faire jouer cette guitare juste sublime sur un fond presque sombre, on imagine très bien le fond nocturne qui vient ensuite s’éclairer au son de la basse et de la batterie qui arrivent ensuite. On arrive au milieu de l’album avec Dies Irae et effectivement on ressent plus de rage dans cette chanson, tout en conservant l’aspect aérien de la musique du groupe. On plane au-dessus de ce jour de colère avec plaisir.

Obsession se fait plus rythmée, saccadé sur les pistes précédentes, presque metalcore dans ses influences, ce qui m’a clairement surpris. On s’attendrait presque à entendre du growl, mais on reste sur le chant clair du groupe. Peut-être qu’un featuring avec un chanteur tel que Raf de Think Of A New Kind aurait été pertinent à envisager ? The Morning Star se fait plus aérienne de nouveau, plus balancée, avec néanmoins des refrains un peu plus rageurs. Attrition pour sa part débute de manière étonnante : un chœur de voix, puis une guitare qui pose ses riffs. Avant un emballement puis de nouveau un stop plus posé. Une belle chanson que personnellement j’ai vraiment appréciée. L’album se conclue sur The Legacy of Arachne, dont le simple titre est un hommage au nom du groupe. Juste sublimissime de bout en bout, avec des orchestration de grand qualité, cette piste devrait vous séduire.

Avec Transcendence Theraphosa passe clairement un cap énorme. Leur EP m’avait convaincu que leur musique était intéressante mais là on touche au presque parfait tant dans la composition que dans la réalisation. Effectivement le groupe a transcendé son talent pour arriver à ce résultat, et j’en suis proprement ravi !

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