Windhand – Grime – La Boule Noire 10/03/2019

Dès que j’arrive dans la salle, je me faufile assez rapidement devant la scène, à travers une foule encore éparse, pour essayer de retranscrire au mieux cette soirée, qui a cette drôle d’allure de Pysché Rock des années 70. La Boule Noire accueille ce soir deux groupes de Doom assez connus à priori, que je vais donc découvrir sans plus attendre…

Grime nous a concocté un set de Doom/Sludge à l’état brut. Le trio originaire de Trieste (Italie) nous offre une prestation assez spéciale avec des sonorités portées essentiellement par cette basse qui fait vibrer les murs avec une force assez surnaturelle. Si (l’énorme) batterie, qui est installée au milieu de la scène, donne l’ambiance principale, il est clair de comprendre que la guitare complète le tout avec ses riffs lourds et assez techniques. Les vocalises de Marco complètent l’ensemble des harmonies et les musiciens nous offrent un show plutôt correct. Bien que j’accroche moins que Windhand, je ne suis pas mécontente de les avoir découverts ce soir. D’ailleurs, je n’étais pas la seule à être venue puisque le public qui semblait éparse au début de la prestation, était finalement bien compact après les trois premiers morceaux.

(Happy birthday Paolo !)

Avec une brume épaisse et une odeur d’encens, qui immergent la salle peu à peu dans une atmosphère digne des 70’s, Winhand débute son set sous les lignes de basse de Parker Chandler et les riffs saturés de Garrett Morris. La basse est à l’honneur ce soir ! Étonnant n’est-ce pas ? La forte dominante Psyché n’est pas trop vilaine et même plutôt transcendante. La foule est d’autant plus dense et semble être encore plus proche de la scène que le groupe précédent. L’ambiance sur scène, quand à elle, sombre de plus en plus dans les profondeurs du Doom/Psyché un peu (beaucoup ? passionnément ?) et les lumières s’affolent en changeant de couleurs régulièrement. Les rythmes doux balancés par la batterie marquent une évolution dans l’ensemble des compositions présentes sur la setlist.

La voix envoûtante de Dorthia Cottrell met bien en avant ce style musical si particulier qu’est le Stoner. Le groupe que je découvre actuellement sur les planches de La Boule Noire me séduit totalement, et je dois avouer que le seul point négatif que je retiens sont les lumières. Je le précise parce que mes photos sont embrumées, mais je comprends tout à fait le concept et il est certain que sans ces effets de lumière psychédéliques, l’ambiance globale de cette prestation n’aurait aucun sens. Nous sommes bien d’accord sur le sujet.
Tel un vieux vinyle des Pink Floyd, je pourrais rester des heures à écouter
Windhand tellement leur musique est hypnotique. Les pédales d’effets (basse et guitare) présentes en nombre ce soir, font tout à fait le boulot qui leur ait alloué.
Non vraiment. Il n’y a rien à redire sur cette prestation. D’ailleurs j’arrête d’écrire, juste pour vous laisser le temps de digérer le fait que vous n’étiez pas là ce soir. (Les absents ont toujours tort. Je dis ça, je ne dis rien…)

 

En trois mots : Ce fut une belle affiche signée Garmonbozia, qui a su conquérir son public en annonçant une date sold out, dans cette jolie et intimiste salle parisienne.

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