When The World Becomes Undone – A Pale Horse Named Death

Les doomeux de A Pale Horse Named Death sont de retour sur le devant de la scène avec un nouvel album, leur troisième, intitulé When The World Becomes Undone. Amateur de Doom gothique réjouissez-vous, vous êtes là face à une pépite !

As it Begins ouvre les hostilités avec un sample d’ambiance nous plongeant immédiatement dans les ténèbres que le groupe va chercher à évoquer tout au long de l’album. Le clavier de départ de When The World Becomes Undone offre une petite mélodie fort agréable avant d’être rejoint par les autres instruments pour notre plus grand plaisir. C’est sombre, liquoreux et prenant comme jamais. La voix de Sal Abruscato nous susurre de douces paroles sombres à l’oreille. Love The Ones You Hate vient ensuite avec une rythmique un peu plus rapide, plus heavy, tout en gardant des guitares lourdes, nous donner une vision de l’aspect gothique de la musique du groupe. Fell Into My Hole redevient beaucoup plus lourd dans ses sonorités avec des couplets vraiment sombres où les guitares se mettent en retrait. Succumbing to The Event Horizon sert de rupture musicale, de pause permettant de poser à nouveau une ambiance, avant d’enchaîner avec Vultures. Cette piste se fait plus efficace et les guitares n’ont pas été sans me rappeler au niveau de leur mélodie les instrus que l’on a sur certaines scènes d’action de films fantastiques. Du très très bon travail sur cette chanson avec en plus une ritournelle vocale au niveau des refrains qui reste bien en tête.

End Of Days marque la moitié de l’album et ne plaisante pas du tout. En effet les instruments nous donnent une sensation de fin du monde parfaitement orchestrée et cette impression est bien vite renforcée par la voix. L’accélération fonctionne elle aussi très très bien d’ailleurs ! On enchaîne avec The Woods qui sert à nouveau de pause ambiante avec cette sensation d’être au milieu d’un rituel chamanique avec comme des bruits de lamentation de quelqu’un qui s’apprête à être sacrifié. Inquiétant à souhaits ! We All Break Down qui vient ensuite propose du pur Doom, très atmosphérique et prenant. Les guitares sont très lourdes, et on ressent bien le côté liquoreux de l’ensemble dont je parlais tout à l’heure. Lay With The Wicked et Splinters proposent des sons tout aussi lourds et prenant qu’avant. Ici pas question de pogoter, on se contente de se laisser envahir par la musique… Dreams Of The End est pour moi l’une des meilleures chansons de l’album : les guitares sont très lourdes, l’ambiance pesante et pourtant on prend un plaisir dingue à l’écoute. Impressionnant ! Et enfin Closure conclut cet album comme un retour à la réalité : sirènes, cloches d’églises, grognements au loin… Le monde est bel et bien mort !

When The World Becomes Undone est l’un des titres Doom les plus intéressants de ce début d’année, très clairement. Du très bon son, un chant impeccable, rien à redire de bout en bout, les américains nous ont montré qu’ils maîtrisaient leur sujet, c’est le moins que l’on puisse dire !

When The World Becomes Undone
A Pale Horse Named Death
Long Branch Records
2019

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